Les signaux que l’entourage du président Ould AbdelAziz décrypte
Qu’on en prenne de la graine : en Mauritanie, la franchise universitaire n’est plus qu’une chimère. Preuve en est ce qui s’est passé à l’université de Nouakchott, des bombes lacrymogènes ayant été lancées à l’intérieur du campus universitaire et des étudiants y ont même été arrêtés.
Des pays arabes et les bouleversements qui s’en suivirent sont caractéristiques de ces mouvements estudiantins. Sûr que c’est entré dans le B A BA de tout politicard mauritaniens qui se respecte, quid de celui qui arrivera à ouvrir la boite de Pandore…
Rien de réjouissant en somme à entendre les fronts qui s’ouvrent dans les universités, les conflits syndicaux chez les étudiants, ou encore les mécontentements des enseignants ainsi que des parents d’élèves, les marches de l’opposition du M25 et de TPMN, et on en passe…
Et pire, ce feuilleton interminable du « remaniement – remaniement pas » cette feuille de route du dossier du passif humanitaire dont on ne reconnait plus la version : 1.01 ou 1.02 ; ou bien 2.01 ou autre ? Le comble c’est qu’à force de tergiversation, la populace s’essouffle pour se lasser des micmacs sans lendemain qui les mènent tout doucement mais surement vers « un Hiver Arabe ». Sûr qu’on ne sait plus sur quel pied …on danse !
Un « printemps mauritaniens » transitoire ou une transition souple a la marocaine ? On est en dedans ou en dehors de ce si cher printemps pour ceux qui y croient ? Au pire, on risque de sauter directement vers un coup d’état à la Malienne. D’autant que des séries de mecontents dans la sphère militaire commence a se faire entendre,
on passe dans un autre chapitre, celui des meeting populaire du président de la république a chaque fois que l’opposition frape fort le président répond par un déplacement c’est devenu comme des réplique de « séisme » ces bains de foule sont avortés, par des banderoles de la foule qui montre au président les vrais soucis de la population « chômage ; inflations ; injustice et j’en passe » maintenant il est temps de commencer a travailler a toucher les vrai maux de cette société !
les vagues de contestations que traverse le pays ne sont que des signes de malaise sociales des signaux que l’entourage du président décrypte et cache leur vrai contenu quand le COD arrive a rassemblée plus de dix mille personnes on lui dit que c’est des assoiffé de pouvoir ; quand les étudiants manifestent pour leur droit on lui dit c’est des vagabonds et ils on « incendier le drapeaux » quand des gens marche contre l’enclavement de leur régions on dit c’est des personnes manipulé quand les jeunes marche contre l’enrôlement on dit c’est des étrangers
Ça change en tout cas le jour ou il verras des fiouls se diriger vers le palais ils ne pourrons pas lui dire c’est tes sympathisants avec des pierres qu’on exhibe dans la paume de la main, comme s’il était sûr il sortira pour les accueillir j’aurais peur que les pierres ne lui pèterait pas à la figure, à moins que ce ne soit fait en connaissance de cause…
Interview exclusive du Président d’IRA-Mauritanie, Monsieur Biram Dah Abeid.
IRA-Mauritanie et son président, Biram Dah Abeid, ont connus une ascension fulgurante sur le plan national et international, en un temps reccord et, ceci, bien que cette organisation est la seule en Mauritanie, interdite par les autorités , et, de loin, la plus persécutée par les pouvoirs publics;
Ainsi les dirgeants et militants d’IRA, au cour de l’année écoulée, ont compté dans leurs rangs des dizaines de personnes tabassées par la police, la garde et la gendarmerie, torturées, emprisonnées, jugées et condamnées; malgrè tous ces déboires, cette ong s’est taillé une place de choix en tant qu’organisation populaire à l’interieur du pays, et tant que qu’interlocuteur privilègié des organismes etatiques sous-régionaux et internationaux et des organisations non-gouvernementales internationales.
Dans cette interview exclusive accordée aux site et journal La Sirène-Hebdo, le leaders de IRA-Mauritanie, Biram Dah Abeid, répond aux questions de Abdallahi Amadou Sall, notamment sur une nouvelle donne paradoxale, car IRA est confrontée depuis plusieurs mois à une nouvelle stratégie du pouvoir en Mauritanie, stratégie consistant à chercher par tous les moyens à démarcher des militants d’IRA ou prétendus tels, les faire passer dans les médias d’Etat et autres organes de presse domestiqués, et les cataloguant de dissidents d‘IRA.
La nouvelle donne paradoxale c’est que depuis quelques semaines, c’est l’organisation qui se dénomme APP-Comité de Crise, affiliée à la COD, et dirigée par le syndicaliste Samory ould Beye et l’homme politique Mohamed ould Borboss, c’est cette formation donc qui déscendue sur le terrain tentant de disloquer IRA-Mauritanie; l’une des prémière conquête de ces nouveaux détracteurs d’IRA, est un jeune hartani du nom de Chrif ould Abeidy, journaliste à Taqadoumy et prétend ètre membre dirigeant de la tonitruante oraganisation de lutte pour les droits humains.
La Sirène-Hebdo : Monsieur le président, permettez moi de vous dire que la dernière défection de Cherif ould Mohamed Abeidy et son groupe n’est pas une action de sape du pouvoir mais, selon des sources bien informées et concordantes, c’est APP-Comité de Crise de Samory ould Beye et Mohamed ould Borboss, qui ont démarché ce groupe qui fait défection tout récemment, qu’en dites vous, monsieur Biram Dah ABEID, car cette fois-ci c’est l’opposition donc ce n’est pas toujours le pouvoir?
BDA : Il n’y a aucun groupe, ni ancien ni récent, qui a quitté IRA, et ce jeune journaliste, Chrif, que nous avons aidé en tant que tel, n’a jamais été de IRA, ni concerné par sa gestion, ni de près ni de loin, guère davantage que les inconnus, qui parait-il, sont apparus avec lui, au titre de la même prétention erronée. Mais si avoir à soin de s’afficher avec des personnes prétendues de IRA devient un enjeu d’image à ce degré de notoriété, Ould Abdel Aziz – ou d’autres – nous délivrent ainsi et à leur corps défendant, une attestation d’authenticité.
La Sirène-Hebdo : mais nous comprenons pourquoi le pouvoir cherche à affaiblir IRA, c’est de bonne guerre ; mais s’agissant d’un mouvement opposant comme APP-Comité de crise, et de surcroit de Hratin, nous sommes interloqués, pouvez vous nous éclairer ? Et pourquoi aussi dans cette dernière sortie de présumés dissidents d’IRA, ceux-ci vous ont reproché de s’être engagé et d’avoir engagé les hratin dans les causes des nègro-mauritaniens et eux mêmes perçoivent cette solidarité comme une trahison des hratin ?
BDA : A vrai dire, l’action de IRA n’est dirigée que contre le pouvoir et ses symboles et, franchement, nous n’avons aucun moment de diversion à consacrer aux marginaux par comparaison aux centre décisionnels et forces d’oppression : notre cible véritable est là et point ailleurs ;
je pense que c’est plutôt le mode d’organisation et d’action de IRA, notre vision du militantisme, des causes, nos rapports avec les victimes, la sémantique et terminologie que nous avons enrichie, usitée et partagée, les valeurs ressuscitées, bref, l’onde de choc des innovations d’IRA en matière d’encagement et d’innovation activiste, sur tous les fronts et pour toutes les causes, jette un discrédit croissant sur les méthodes d’actions, les rhétoriques des mouvances anciennes ;
cette singularité, attire, à IRA, sans le vouloir ou le chercher, des inimités ici et là, mais malgré tout, nous ne tergiversons pas, nous ne nous tromperons pas d’adversaires et resterons concentrés sur notre duel avec le pouvoir prédateur de Mohamed Ould Abdel Aziz ; nous vous assurons qu’il va s’effondrer dans cette lutte à mort qu’il nous livre et que nous lui rendons.
Concernant le communiqué des pseudo-dissidents, leur manifeste de retrait d’IRA, arguant que j’ai fait dévier le mouvement par un certain zèle contre le passif et l’actif du racisme dont souffrent les nègro-mauritaniens, il constitue plutôt la preuve que ces personnes ne sont pas de IRA, car les textes fondateurs de celle-ci stipulent sa mission de lutte contre le racisme et l’esclavage, pour la défense des droits humains et l’édification de l’Etat de droit ;
l’organisation IRA n’est pas spécifique aux Hratin, ni aux nègro-mauritaniens ni aux arabo-berbères ; toutes les communautés et groupes nationaux y sont visibles ; ses dirigeants se recrutent au sein de toutes les ethnies et classes ; nous sommes allés à Inal ou aucun Hratin ni maure n’avait été tué et y retournerons ; nous avons lutté pour la libération des milliers d’esclaves, donc, hratin, et nous persévérons ;
nous nous sommes battus, et nous nous battrons, contre le recensement raciste, les expropriations foncières, comme nous nous sommes dressés, et nous nous dresserons, contre l’arbitraire qui a frappé, les hommes politiques, hauts fonctionnaires, juges ou citoyens lambda arabo-berbères ; il faut aussi que tout le monde sache que les membres fondateurs d’IRA sont issus de tous les groupes nationaux ;
je réaffirme aussi, de manière claire, que notre engagement envers les victimes du racisme et de la tentative de génocide en Mauritanie sont irréversibles comme nos engagement de mettre fin par la lutte, à l’esclavage, à la dictature et à la corruption dans le pays ; enfin , je soulignerai que nous connaissions bien ces tendances de Hratin sectaires, idéologiquement et mentalement dressés, par les anciens maitres, contre les négro-africains ; nous les connaissons depuis longtemps, mais dirons à ceux parmi eux qui se sont positionnés dans l’inimitié envers cette composante de la communauté nationale, en lui menant une guerre par procuration : vous ne ne gagnerez pas plus que n’ont gagné ceux qui ont joué le rôle de boucher pendant les années de braises car leur principal gain était la honte…
La Sirène-Hebdo : Certains observateurs de la scène nationale ont remarqué la présence du Parti de l’Union des Forces Sociales de Mauritanie (UFSM), présidé par Bilal Ould Samba présent dans la majeure partie des sit-in de l’IRA à Nouakchott et à l’intérieur du pays. Que signifie pour vous la présence de ce parti aux abords immédiats de votre organisation ?
BDA : Le doyen Bilal samba est militant de IRA, comme d’autres chefs de parti politiques mauritaniens ou étrangers ; lui et certains militants de sa formation grossissent nos rangs en tant que membre à part entière de IRA.
La Sirène-Hebdo : En votre qualité de Président d’IRA-Mauritanie, d’IRA-Europe et d’IRA des Etats-Unis. Quelle lecture faites-vous de l’arrestation de l’ex patron des services de renseignement libyen Abdellahi Senoussi ?
BDA : il est clair que des services de renseignements et gouvernements étrangers ont choisi la Mauritanie comme lieu de déballage d’un drap sale et nauséabond ; j’ai parlé de cette affaire, pas de l’Homme ; ceci dénote une fois de plus de l’incompétence de ce pseudo-général qui dirige le pays ; il a fait de la Mauritanie le pays qui joue, pour les autres et à leur place, les rôles les plus exécrables et désastreux ; la guerre contre AQMI ne fait que commencer, et bientôt le compte à rebours.
Mais il y a aussi un paramètre important à souligner, c’est le fait que durant la dictature de Kadhafi en Lybie, beaucoup de franges de la classe politique, militaire et religieuse mauritanienne se sont abonnés pour recevoir l’argent en contrepartie de leur mercenariat au service de ce mégalomane. Ould Abdel Aziz et certains des vautours de sa proximité actuelle en ont profité, à titre privé.
Ces vautours ont bien été certainement unanimes pour encourager Al Sanoussi de venir, pour mieux le vendre et le revendre. Concernant le personnage, il ne suscite aucune pitié mais je souhaite qu’il ne soit jamais extradé dans un pays où il risquerait la peine de mort. C’est une position de principe. L’application de la peine capitale c’est de l’assassinat légalisé.
Propos receuillis par Abdallahi Sall
www.cridem.org
Mali : une Française raconte comment elle a échappé aux islamistes d’Aqmi
La seule Française présente à Gao, ville du nord du Mali, raconte au journal Le Figaro paru lundi comment elle a échappé le 5 avril aux islamistes qui ont enlevé des diplomates algériens et s’est enfuie à travers le désert, sans doute avec l’aide de touareg.
« Ils sont arrivés dans des 4X4 beiges, brandissant leurs Kalachnikov, habillés en tenue militaire, coiffés d’un chèche touareg. Ils ont tiré en l’air. L’assaut a duré au moins deux heures. Dès que je les ai vus, j’ai su que c’était des islamistes », raconte cette humanitaire qui travaillerait pour une agence de l’ONU et a souhaité garder l’anonymat.
Ce 5 avril, un bâtiment du consulat d’Algérie à Gao est pris d’assaut par des islamistes armés, qui capturent le consul et six autres diplomates. Ce matin, le quotidien algérien El-Watan rapportait que les diplomates auraient été libérés. « J’ai reconnu leur drapeau (le drapeau noir des salafistes), qu’ils ont hissé après avoir brûlé le drapeau algérien », assure-t-elle.
« Boualem Sias, consul d’Algérie, cinq de ses fonctionnaires et le représentant de la communauté algérienne à Gao ont été libérés dimanche, en milieu de matinée », pouvait-on lire dans un urgent publié sur le site du quotidien. L’enlèvement des diplomates algérien a été revendiqué par le Mouvement pour l’unicité du jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), un groupe dissident d’el-Qaëda au Maghreb (Aqmi) déjà impliqué dans le rapt en octobre 2011 de trois humanitaires européens dans l’ouest de l’Algérie.
L’opération de Gao pourrait avoir été menée avec l’appui d’autres islamistes, comme le groupe Ansar Dine ou un émir d’Aqmi, Mokhtar Belmokhtar, dont la présence a été récemment signalée dans cette ville, tombée il y a une semaine entre les mains des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) et d’islamistes.
La Française explique qu’elle est parvenue à sortir de la résidence du consul d’Algérie assiégée pour gagner une maison proche et organiser sa fuite vers l’Algérie, « peut-être » avec l’aide des touareg qui la connaissent bien. Elle est installée à Gao depuis 1995.
« J’ai la conviction qu’ils savaient où j’habitais et qu’ils pouvaient venir me chercher quand bon leur semblait », dit-elle. Elle parvient à quitter la ville et prend la route vers la frontière algérienne. « Il faut normalement un jour et une nuit pour parcourir cette distance, mais nous l’avons traversée en une nuit, via les pistes de la contrebande. Avec une heure de pause et une halte pour faire le plein de carburant. Seul le MNLA peut faire ça », assure-t-elle.
La semaine dernière, les rebelles touaregs avaient organisé l’évacuation de deux Britanniques et d’un Français de Tombouctou, leur permettant d’échapper à Aqmi. Lundi, une source diplomatique française a confirmé à l’AFP qu’une Française partie de Gao jeudi était arrivée en Algérie, avant de regagner l’Europe.
« Nous savions qu’il y avait une Française dans cette zone, qu’elle est partie de Gao pour arriver en Algérie. Nous ne savons pas dans quelles circonstances mais nous avons eu un contact avec elle à Alger, avant son transfert en Europe« , a indiqué cette source, qui n’a pas donné de précision ni sur l’identité de cette femme, ni sur son activité au Mali.
OLJ/AFP
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COD : Communiqué.
Des forces de la gendarmerie ont sauvagement réprimé, aujourd’hui, une manifestation pacifique organisée à Tiguint par les jeunes de Mederdra peu de temps après leur arrivée dans la ville au terme d’une marche Mederdra-Tiguint qu’ils ont organisée pour revendiquer le bitumage de la route reliant les deux villes.
Ces événements interviennent quelques jours après les agissements criminels perpétrés contre les jeunes de « Diplômé Chômeur » et les étudiants de l’Université, l’indifférence du régime aux souffrances des victimes de la soif à Magta Lahjar et d’autres manifestants qui sont nombreux à sortir, ces jours-ci, pour faire valoir leurs droits légitimes.
La COD, en condamnant fermement la répression de manifestants de Tiguint ainsi que les violations de domicile et de mosquées qui l’ont accompagnée de la part de ce pouvoir dictatorial :
1 – proclame sa solidarité avec les organisateurs de la marche Mederdra-Tiguint et avec toutes les victimes d’injustice, ainsi que son soutien absolu à toutes manifestations pacifiques pour exprimer des revendications légitimes ;
2 – invite les forces de sécurité nationale, dans la gendarmerie et la police, à cesser de réprimer leur propre peuple pour défendre un régime inapte, incapable de répondre aux revendications les plus élémentaires de ses citoyens;
3 – renouvelle sa demande à Mohamed Ould Abdel Aziz de reconnaître son inaptitude à assumer les fonctions de Président de la République et donc de quitter le pouvoir ;
4 – exige la libération immédiate de tous les détenus de Tiguint et la satisfaction des revendications de toutes les victimes d’injustice dans tout le pays ;
5 – réaffirme au peuple mauritanien sa détermination à poursuivre son combat jusqu’au départ de ce régime tyrannique et corrompu, qui ne trouve que la répression comme réponse aux doléances et revendications légitimes de ses citoyens.
Nouakchott, 8 Avril, 2012
La Commission de Communication
Découverte d’une femme morte chez son patron à Tevragh Zeina.
Le corps sans vie d’Astou N’Diaye, 40 ans , a été découvert dans une chambre qui jouxte les toilettes dans le domicile de son patron, à Tevergh Zeina, juste derrière le Fonadh, ce dimanche 8 avril , aux alentours de 17 heures, a-t-on appris de sources sûres.
Astou N’Diaye , mère de quatre enfants mineurs dont deux filles , travaillait pour le compte d’un étranger de nationalité arabe , gérant d’une boucherie près du marché des femmes dans le même quartier, ajoutent nos mêmes sources.
Les autorités judiciaires et policières après le constat du décès de la femme en présence de ses enfants ont décidé d’ouvrir une enquête pour mettre la lumière sur les causes de la mort de cette femme.
Libye – Mali : la grande arnaque et l’hypocrisie abyssale de la France.
Génétiquement, l’homme est un prédateur, surtout les politiques. C’est maintenant que certains reconnaîtront que nous avions raison, lorsque nous parlions des dangers de la guerre en Libye. Le Mali s’est embrasé. La France crie au scandale et dit craindre l’islamisme dans le nord malien.
Or, c’est la France qui est à l’origine de la force des Touareg aujourd’hui, et d’Aqmi d’ailleurs. Dans un article publié le 8 septembre 2011 (in extenso en dessous), je prévenais que Sarkozy était entrain de transformer le sahel en poudrière. Nous y sommes. Alors, quand Juppé lance des cris d’orfraie, j’ai envie de lui dire : “tais-toi Juppé !”. La France est le parangon de l’impérialisme en Afrique. Elle a liquidé la Libye, le Mali aussi. Demain, à qui le tour ?
Quand un cancre arrive à convaincre des personnes, quel adjectif peut les qualifier ? J’avoue que je n’ai aucune idée. Des fous ? La crise libyenne qui se résume à la haine que voue Sarkozy à Mouammar Kadhafi, à l’Afrique et à satisfaire ses amis pétroliers a fait du Sahel une poudrière.
C’est un fait indéniable. L’arrivée massive d’armes, notamment le parachutage abscons par la France, et en violation de la résolution 1973, d’armes lourdes dans le Djebel Nafoussa, le retour de près d’un million de travailleurs migrants, auront transformé ce conflit menée par des gens sans vision, en un massacre qui se poursuivra.
La région du sahel, déjà infestée de mercenaires, de terroristes et de contrebandiers, va se transformer en véritable point d’insécurité inextricable. Souvenez-vous, quatre Français restent donc entre les griffes d’Aqmi : Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret. L’Aqmi qui s’est apparemment lié avec la France pour renverser Mouammar Kadhafi. Seront-ils libérés en contrepartie ? Aqmi réclame à la France, 90 millions d’euros.
Cette zone désertique c’est 8 millions de kilomètres carrés répartis notamment entre l’Algérie, le Mali, le Niger et la Mauritanie. Le Tchad est à proximité, et a une frontière commune avec le Cameroun. Effet boule de neige ? Probablement. Le désert, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Pour le ministre nigérien des Affaires étrangères, Mohamed Bazoum, avec la crise libyenne “la région a été transformée en poudrière”. Il a bien raison.
Une pauvreté endémique va se développer, d’autant plus que le chômage se pose avec acuité, chez les migrants venant de Libye, qui ne peuvent plus nourrir leurs familles. Pire, cette région regorge aussi de trafiquants de drogue, d’armes et d’être humains. L’immigration clandestine en direction de l’Europe va augmenter d’une manière exponentielle, et le terrorisme aussi, au coeur de l’Europe.
Au niveau des armes, on peut noter des explosifs, des missiles sol-air et sol-sol, des petites bombes, des kalachnikovs… etc. Il y a aussi des millions d’euros offert au CNT par l’Occident et les pétro-dollars du Qatar. Le CNT redistribuait à ces terroristes-islamiques cet argent. Ce trésor de guerre engrangé par l’Aqmi, qui compte près de 1000 membres, permettra un recrutement conséquent lié à la pauvreté. On ne compte plus les Toyota 4X4 volés qui écument cette immense région difficile, que dis-je, impossible à sécuriser.
L’Algérie paye déjà un lourd tribut de ce conflit. Actuellement, une recrudescence des attentats terroristes dont le plus meurtrier de l’année a fait le 26 août 18 morts à l’académie miliaire de Cherchell proche d’Alger. Inévitablement, les autres pays suivront. A qui la faute ? Surtout pas à Mouammar Kadhafi. Il faut chercher ailleurs.
allainjules.com
Enlèvement des diplomates : 3000 paras-commandos d’élite prêts à intervenir
Info Algérie 1 : Quelques 3000 éléments des forces spéciales, sont en extrême alerte et mobilisés pour libérer les membres du consulat d’Algérie à Gao kidnappés par les islamistes affiliés à Al Qaida a appris Algérie1 de sources sûres. Ces troupes d’élite sont positionnées actuellement dans l’extrême sud de l’Algérie.
Des drones, des Hélicoptères, des avions bombardiers, des avions de transport de troupes … sont mobilisés jour et nuit pour intervenir à tout moment en mission d’appui feu au profit de ces commandos.
Les autorités militaires du pays suivent les événements minute par minute afin de découvrir le lieu où sont retenus les otages selon les mêmes sources.
La frontière avec le Mali bruisse de bruits de bottes et l’armée nationale populaire (ANP) « entend ne négliger aucun détail qui lui permettra de sauter sur la cible » selon les propos de la même source qui ajoutera que « Nous faisons tout notre possible pour libérer nos compatriotes saints et saufs ».
Boidiel Ould Houmeid : l’opposition ce n’est pas simplement descendre dans les rues…
…mais c’est dire ce que nous pensons… .
Nous sommes des partis d’opposition mais une opposition responsable parce que nous considérons que l’opposition ce n’est pas simplement descendre dans les rues mais c’est dire ce que nous pensons, a indiqué, mercredi, Boidiel Ould Houmeid, devant la presse officielle.
Ould Houmeid, également président du parti El Wiam démocratique et social et coordinateur des partis de l’opposition ayant participé au dialogue national, s’exprimait à l’issue d’une audience du chef de l’Etat. Il a ajouté : « et notre rôle c’est de faire des changements mais des changements par les urnes et non des changements par la force, parce que quelqu’un qui cherche des changements par la force ne doit pas créer un parti politique ».
Ould Homoid a souligné : « L’audience a été fructueuse et constructive et nous avons fait un tour d’horizon sur l’ensemble des questions qui concernent le pays, particulièrement en ce qui concerne la situation politique et surtout le dialogue et ses résultats ».
Par rapport au dialogue pouvoir-opposition, le président du parti Wiam a indiqué : « je pense que ça avance à pas de géant, c’est-à-dire qu’au niveau du gouvernement, le Président a donné des instructions et tous les textes ont passé devant le gouvernement, devant l’assemblée nationale et le Sénat ».
Ould Homoid a également affirmé avoir évoqué le programme « Emel 2012″ avec le président de la république, dont « le bilan montre que ce programme est positif mais c’est au niveau de l’application surtout qu’il y a des problèmes et vous savez que tout travail humain a des insuffisances ».
Il ajoutera : « le président m’a assuré qu’il va donner des instructions pour qu’il y ait un contrôle sur le terrain, parce qu’il m’a bien dit que ce qui est fait ce n’est pas pour l’opposition ni pour la majorité mais que c’est pour tout le peuple mauritanien et c’est tout le peuple qui doit en bénéficier indépendamment de son appartenance politique ».
Par ailleurs, le président du parti Wiam a affirmé que les résultats du dialogue pouvoir –opposition n’appartiennent pas aux parties prenantes de ce processus, mais plutôt à toute la Mauritanie qui doit en bénéficier.
Nous avons, a-t-il poursuivi, fait le choix qui va dans l’intérêt général et les exemples que avons autour de nous, comme par hasard ce qui se passe au Sénégal, montrent que la seule alternance qui est dans l’intérêt des peuples c’est l’alternance par les urnes et ce qui se passe au Mali c’est l’autre chemin.
« Je crois que nous avons eu des exemples et aujourd’hui l’histoire nous a donné raison de chercher des changements mais des changements par les urnes », a-t-il conclu.