Archive pour juin, 2012

Drogue : La bande qui a détrôné le Général Ould El-Hadi

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ALAKHBAR (Nouakchott) – Le démantèlement d’un réseau de drogue a valu au général Ould Hadi son poste à la tête de la Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN). Après l’arrestation, le 16 janvier, du réseau, le 18 janvier le Général Mohamed Ould El-Hadi a été «limogé», selon plusieurs sources sécuritaires, appuyées par des documents, consultées par Alakhbar.

Complicités

Les documents révèlent des liens entre la DGSN et le chef du réseau Terrouzi Abdessalam. Ce dernier était muni d’une carte, émise par la sûreté, qui lui facilitait ces déplacements. Il avait le privilège d’utiliser des véhicules non immatriculés.

 

Terrouzi Abdessalam était à la tête d’une bande quinze personnes chargées d’acheminer une grande quantité de drogue du Maroc au nord-Mali pour le compte de Star Ould Mohamed Ould Hattary, un trafiquant notoire plus connu sous le nom de « Star l’Azaouadi ».  Du Maroc, Abderrahime Ould Ntahah et Ahmed Salem Ould Haymer ont engagé deux personnes qu’ils ont armées pour transporter « la marchandise » du royaume jusqu’à Nouadhibou (Nord-Mauritanie) dans une pirogue. À Nouadhibou. Quatre acolytes étaient chargés du débarquement de la drogue. Cinq autres dont les leaders, Ahmed Deya Ould Ahmed Bouya, Terrouzi Abdessalam attendaient dans une maison à située au quartier Robinet 2. Ils devaient assurer la destination finale : nord-Mali.

 

Echec cuisant

L’opération n’aboutira pas. La Gendarmerie, informée d’avance du plan de la bande qui s’agissait d’acheminer la drogue en deux temps : deux tonnes puis une tonne et demi. Les membres du group présent sur le territoire mauritanien seront tous arrêtés sauf leur guide. Dahane Ould Mheimed Ould Zeyou qui a quitté pour Boulanwar (entre Nouadhibou et Zoueirat) suite à au retard de deux jours de la cargaison.

 

L’opération a permis à la Gendarmerie de saisir deux tonnes de variété de cannabis, une pirogue à bimoteurs de marque Yamaha, trois téléphones cellulaires, deux GPS et deux véhicules Nissan. (Immatriculé Mauritanie : 87 83 AB 00 et Sahraoui : SH 30-12 515).

 

Autres transactions

Les documents révèlent d’autres opérations du genre. Certaines ont réussi, tant dis que d’autres ont échoué en raison de querelles internes et violations des accords préalables entres les membres du réseau. On se souvient de l’avion en 2007 qui avait atterri à Nouadhibou transportant de la Cocaïne ; Ely Ould Salem Ould Hmma, Roby Mohamed Mahjoub, Mbareck Zourwali et Ahmed Ould Bouay (arrêté lors débarquement de Nouadhibou) y ont été complices.

 

A l’échec de cette opération, Sidi Mohamed Ould Heidalla, principal impliqué dans l’affaire, s’est refugié, avec deux occidentaux, dans le nord Mali à bord d’un véhicule Toyota GX, avant de revenir en Mauritanie pour écouler le reste de cette drogue dans le marché local à 700 milles ouguiyas le kilogramme. Une partie de cette drogue sera également  saisie par les autorités marocaines.

 

Autre cas qui a échappé à la presse mais révélés par les documents ; celui de  Hmeda Ould Sallaamy une transaction de 4 kilogrammes de Cocaïne avec Mrabih Ould Ykhellihinna Ould Cheikh à un agent de la police mauritanienne à un prix de 16 mille euros (près de 6 Millions d’ouguiyas) le kilogramme.

 

Au moment où Hmeda Ould Sallaamy réclamait son dû, Sidi Ahmed, un complice de  Mrabih Ould Ykhellihinna,  a fait la trouble fête  en tirant en l’air. C’était une stratégie d’Ould Ykhellihinna pour faire fuir Hmeda Ould Sallaamy au lieu de récupérer son argent.

 

A son tour Hmeida Ould Sallaamy avec Mohamed Vadel Ould Baba de rouler dans la farine un espagnole. Celui-ci avait payé 100 mille euros à la bande pour l’acheminement de la drogue de Nouakchott au Maroc.

 

Arrestations

Au total, onze des quinze membres du groupe du «débarquement de Nouadhibou» ont été arrêtés lors. Il s’agit de deux marocains : Echarquawi Ismail, Lebheïhi Ibrahim, de trois  Sahraouis : Ahmed Daya Ould Bouya, Hamadi Ould  Bleya, Sall Ould Salek et de  six mauritaniens : Mohamed Ould Ahmed Ould Ntahah, Terouzi Abdessallam, Semlali Ould  Ntahah, Jemal Ould Saaid, Ahmeida Ould Slamy et Abderrahmane Ould Hamdy.

 

En cavale

Quant au reste de la bande: Star Ould Mohamed Ould Hattary (Mali-Azawad), Aberrahime Ould Ntahah (au Maroc), Dahane Ould Mhamed Ould Zeyou, (en Mauritanie) Ahmed Salem Ould Heimer (au Maroc), sont toujours en cavale.

Source AL AKHBAR

Entretien avec le Pr Yérim Fassa, Maire de Rosso:


 

Un maire doit s’accrocher aux bailleurs de fonds pour réussir son objectif

 

En marge de la cérémonie d’inauguration du centre d’oncologie de Rosso, le maire de Rosso, Pr. Yérim Fassa, a accordé un entretien au correspondant permanent de Nouakchott Info Quotidien afin d’expliquer amplement le fonctionnement du projet qui vient d’être mis en place au niveau du nouvel hôpital du PK7 de Rosso.

 

Mr le maire nous venons d’assister à l’inauguration d’un centre de dépistage du cancer du col de l’utérus

au PK 7 de Rosso dont vous êtes l’initiateur. Comment ce projet a-t-il pris corps?

 

Pr. Yérim Fassa: J’ai mis ce centre de dépistage du cancer du col de l’utérus en place avec beaucoup de difficultés. Il a fallu du courage et de la témérité. J’ai remarqué qu’un maire doit s’accrocher aux bailleurs de fonds pour réussir son objectif. Il faut éviter l’orgueil pour atteindre le but quel que soit les problèmes que vous rencontrez. Il y a 5 ans, j’ai été mis en relation, grâce à un ami personnel, M. Habib Fall, qui était membre fondateur de Rotary de Mauritanie. Quand j’ai été élu, cet ami m’a mis en rapport avec le Rotary club, en me faisant comprendre que ce Rotary a déjà réalisé certains projets au niveau dela Mauritanie, particulièrement à Nouakchott et à Tidjikja. Ici à Nouakchott, j’ai rencontré par son intermédiaire les rotariens, Italiens. Pour réaliser la première phase, je me suis déplacé pour les rencontrer en Italie. Je leur ai exposé

mon projet. Cela, sans dire qu’il s’agisse de l’oncologie ou de la cardiologie. Je leur ai fait savoir que nous voulons réaliser un projet médical quelle que soit la spécialité à Rosso au profit des populations Rossossoises. J’ai noué des contacts poussés avec l’un des membres qui se trouve être médecin spécialisé en anatomopathologie et qui exerce à l’institut de cancérologie d’Avianno qui est un centre de référence mondiale. Nous avons donc travaillé ensemble pour mettre sur place les différentes étapes de la réalisation du projet du centre de dépistage du cancer du col de l’utérus.

 

NI: Quels sont les différentes prestations de ce centre?

 

Pr. YF: Le centre va servir à un dépistage du cancer du col de l’utérus chez la femme. Il s’est avéré qu’épistémologiquement, les cancers du col de l’utérus sont fréquents en Afrique avec un pourcentage très élevé dans le Sud dela Mauritanie à cause d’un virus appelé Papillonna virus. L’enjeu est de dépister le cancer du col de l’utérus le plus rapidement avant qu’il n’évolue de façon gravissime et occasionne des métastases. Une fois que le stade métastase est atteint, le traitement devient extrêmement difficile et malheureusement la personne est condamnée. Donc, il faut dépister et proposer un traitement à temps. Ce projet concerne uniquement la prévention (première phase). Il s’est avéré lors de la visite de cette première phase du projet en Italie que la délégation composée du Secrétaire Général du Ministère dela Santé, du Premier Conseiller de l’ambassade de Mauritanie à Rome, du Directeur du centre national d’oncologie de Nouakchott, des représentants de Rotary de Mauritanie et du Maire de Rosso, avons jugé nécessaire d’ajouter un début de traitement pour les cancers à leur phase préliminaire non encore compliqués.

Ainsi donc, la deuxième phase qui concerne le traitement a été retenue; ce qui permettrait de réduire les évacuations sur Nouakchott pour tous les cancers diagnostiqués. Seuls les cancers de col de l’utérus compliqués seront évacués au centre national d’oncologie de Nouakchott. Une fois le diagnostic confirmé par les spécialistes mauritaniens sur place et par les spécialistes basés en Italie avec la télémédecine, un traitement sera débuté sur place grâce à un appareil qui fait la résection du cancer par anse diathermique. Un contrôle pour le suivi tous les six mois sera effectué au niveau du centre de dépistage du cancer du col de l’utérus de Rosso et ce jusqu’à guérison. Du fait de la fréquence du cancer du sein dans notre région, on prévoit un diagnostic par une cytoponction sur place et l’analyse est faite au laboratoire du centre de dépistage de Rosso. Si le cancer est confirmé, la malade est évacuée à Nouakchott pour une meilleure prise en charge. Le centre de Rosso, pour l’instant, ne dispose pas de matériel pour le traitement du cancer du sein.

 

NI: Quelle est la zone d’intervention de vos amis Rotariens?

 

Pr YF: Le Rotary en Italie, a précisé que le centre d’oncologie de Rosso a une portée internationale. Il est implanté à Rosso pour plusieurs raisons: Première raison, l’existence des sites des rapatriés.

Deuxième raison, Rosso est une ville frontalière et il y a un Rotary très actif du côté sénégalais. Donc ce projet, n’est pas seulement mauritanien, mais un projet sous régional. Pour cette raison, les populations sénégalaises, maliennes et guinéennes peuvent venir se faire traiter à Rosso. C’est un projet pilote.

 

NI: A part le centre d’oncologie de Rosso, quels autres projets envisagez vous mettre sur pieds?

 

Pr YF: Nous prévoyons la réalisation d’un centre de dialyse. Le centre de dialyse a été prévu par le président dela République, Son Excellence Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, mais Rosso était en quatrième position du fait de sa proximité avec Nouakchott par rapport aux autres wilayas du pays. Personnellement avec mes démarches, j’ai pu rencontrer par intermédiaire des Italiens d’autres bailleurs de fonds qui vont nous donner deux appareils de dialyse. Je pense que cela va accélérer le processus qu’on est en train de faire et on aura un centre d’hémodialyse à Rosso sous peu de temps. C’est ce que nous comptons faire rapidement après cette unité de dépistage de cancer du col de l’utérus. Pourquoi? Parce que nous avons remarqué que les Rossossois dialysés qui vont à Nouakchott effectuent trois séances de dialyse par semaine. Au début, ils font le va-et-vient entre Nouakchott et Rosso, après, ils se fatiguent et la dialyse devient parfois difficile. C’est pourquoi tous les dialysés de Rosso habitent maintenant Nouakchott dans des conditions extrêmement difficiles, car Nouakchott est devenue une grande ville. Cette unité d’hémodialyse que nous mettrons en place, ne profitera pas seulement aux malades de Rosso, mais aussi ceux de toute la région du Trarza. Cette unité profitera également aux malades du Sénégal, parce que les soins sont moins onéreux en Mauritanie. Il faut reconnaître que ce projet qui prendra corps d’ici peu de temps entre dans le cadre de la politique sanitaire définie par Mr le président dela République et qui s’oriente vers les populations les plus démunies.

 

PROPOS RECUEILLIS PAR

HOBD/CP ROSSO

 

ALCOOL, DROGUE, FEMMES, MALADIES…Le cercle vicieux des musiciens sénégalais

ALCOOL, DROGUE, FEMMES, MALADIES...Le cercle vicieux des musiciens sénégalais arrow11

Leur passion a détruit leur vie. Enfin presque. La musique a mené beaucoup d’entre eux dans l’alcool, la drogue… Alors que pour d’autres, c’est une désillusion sans fin. À l’occasion de la fête de la musique célébrée ce 21 juin à travers le monde, Walf Grand-Place revisite le «musée» où sont rangés les restes de ces musiciens sénégalais à qui la musique avait promis un bel avenir avant de laisser tomber. Et souvent les dégâts restent irréparables. À jamais.

ALCOOL, DROGUE, FEMMES, MALADIES...Le cercle vicieux des musiciens<br />
 sénégalais

Dans une de ses dernières productions, la diva Titi chante la musique. Et jure qu’elle ne sera jamais trahie par sa passion qu’est la musique. Malheureusement, ils ne sont pas nombreux les musiciens sénégalais à pouvoir lever la main et jurer n’avoir jamais été trahie par la musique, celle-là même que le monde célèbre ce jeudi 21 juin. Pourtant, c’est grâce à cette musique -qu’ils ne fêteront certainement pas- qu’ils sont devenus célèbres avant de se faire oublier. Pis, certains d’entre eux ont sombré dans l’alcool ou la drogue. D’autres -qui ont pu échapper a ce fléau- finissent généralement dans la misère, sans toit ni biens consistants. Autant dire alors que la musique n’a pas produit que des Youssou Ndour au Sénégal.
Ils sont nombreux ces artistes musiciens à qui la musique n’a offert que… misère. Chanteurs talentueux ou à la voix d’or, ils sont nombreux à trouver comme alliés l’alcool et la drogue. Deux complices de la vie qui conduit souvent à un tragique destin. Ils sont donc nombreux à n’avoir pas connu que du bonheur avec la musique. Parmi eux, on cite Mamadou Lamine Maïga, Laba Sosseh, Ndiaga Mbaye, Aminata Fall, Daouda Gassama, Ouzin Ndiaye, El hadji Faye… Ces artistes ont un trait commun. Celui d’aimer la musique qui les a laissé tomber au pire moment.

MAMADOU LAMINE MAIGA Un rescapé de la toxicomanie

C’est dans un entretien avec le site Piccmi que Mamadou Lamine Maïga raconte sa tragédie dans le monde vicieux de la musique. «Quand tu deviens une star, les hommes te flattent», confie-t-il. À l’en croire, à l’époque où le Super Diamono cartonnait, tout devenait facile pour eux. Tout jeune, Maiga ignorait le goût du tabac et de l’alcool jusqu’au jour où un de ses amis -dont il a préféré taire le nom- lui procure de l’héroïne. Commence alors sa relation avec la drogue dure. Un compagnonnage qui lui a valu son clash avec le Super Diamono, de même que la vente de tous ses biens.
Et ce n’est pas la musique à qui Maiga a dédié sa vie qui est venue à son secours. C’est avec l’aide d’une Italienne qu’il arrive à sortir du monde de la drogue avant de signer son retour dans la «vraie» vie avec l’album «Résurrection». Une thérapie par rap¬port à une étape de sa vie.

PARALYSE ET RONGE PAR LE DIABETE Ouzin Ndiaye arrête la musique

Il est sans doute l’un des plus malheureux membres du Super Etoile. Au moment où Youssou Ndour a préféré «trahir» 30 ans de compagnonnage pour aller siéger au Conseil des ministres, son oncle Ouzin Ndiaye traverse de durs moments. Sans doute les plus durs de sa vie d’artiste.
Tremplin pour certains, passion pour d’autres, la musique a été toute la vie de Tonton Ouzin. Elle a fait de lui ce qu’il est devenu aujourd’hui. Mais Ouzin qui avait cartonné sur la scène musicale avec son éternel Baye Waly est obligé aujourd’hui de décrocher pour des raisons de santé. Aujourd’hui, l’oncle de Youssou Ndour dit avoir divorcé d’avec l’alcool à cause de son diabète et de sa paralysie. Sa dernière apparition lors de la soirée anniversaire de Mame Goor Jazaka a fait pleurer plus d’un.

DIALY BOU NIOUL-FATOU MBAYE Succès puis désillusion

Ils se sont rencontrés dans un bar. L’eau a coulé. Et ils se sont mariés. Eux, c’est Dialy Bou Nioul et Fatou Mbaye, le couple mythique de Thiès. Mais leur carrière musicale ne va durer que le temps d’une rose. Ils ne font plus courir les producteurs. Sa longue maladie, la séparation avec son mari et la perte de ses deux enfants ont plongé Fatou Mbaye dans un mutisme total. Aujourd’hui, elle a retrouvé son foyer conjugal et ne veut qu’une chose : redorer son blason avec son mari pour refaire plaisir à leurs fans: Et cela ne peut se faire, selon elle, sans l’aide d’un producteur. Aperçu dernièrement en Gambie, le couple Dialy Bou Nioul-Fatou Mbaye court les cérémonies renouer avec la belle époque. «La musique ne nourrit pas son homme, mais no ngi santé yalla. Nous avons des connaissances, des relations au niveau international, on vit dans le sutura. Nous avons disparu de la scène musicale non pas parce qu’on le veut, mais parce que personne ne veut nous produire. Cela ne veut pas dire que l’on reste les bras croisés. Fatou Mbaye et moi, nous animons souvent des cérémonies. D’ailleurs, en ce moment, nous préparons un nouvel album. Et nous reviendrons bientôt sur la scène musicale avec de nouveaux tubes. D’ici là; on se garde de tout commentaire », confie Dialy Bou Nioul.

DAOUDA GASSAMA Hommage à un talent fou

Si certains musiciens ont fini mal dans la musique à cause de la drogue ou de l’alcool, d’autres ont eu la malchance d’être oublié très tôt à cause de la maladie.
Du talent fou à la folie, ainsi pourrait-on résumer la carrière de Daouda Gassama, l’ex-guitariste du Super Etoile de Youssou Ndour. Amputé d’une jambe, Daouda Gassama était devenu un Sans domicile fixe (Sdf) et traînait dans les rues de la Médina là-même où il avait fait connaissance avec l’ex-lead vocal du Super Etoile. Son talent était reconnu par tous ses collègues musiciens. Malheureusement, il sera atteint de démence, de manière inexplicable. Aujourd’hui, Daouda Gassama est parti. La gloire qu’il avait connue dans la musique s’est transformée en misère jusqu’à son dernier souffle.

NDIAGA MBAYE 30 ans de musique, sans maison ni voiture

Pour le célèbre chanteur Ndiaga Mbaye, c’est une carrière qui se résume en 30 ans de gloire musicale, avant qu’il ne quitte ce monde, sans maison ni voiture à léguer à ses enfants. Même si, on lui avait promis monts et merveilles, la veille de sa mort. Des promesses qui sont restées sans suite. Ndiaga Mbaye disparaît sur la pointe des pieds le 13 février 2005, des suites d’une longue maladie qui l’a éloigné pendant un long moment de la scène musicale.

SOURCE : Walf Grand Place Réalisé par Bineta MANE

Gouvernement d’union nationale: Une bouée de sauvetage de Messaoud à Aziz?

 

Gouvernement d’union nationale: Une bouée de sauvetage de Messaoud à Aziz?    aziz_boulkheir_gun

Depuis qu’il a lancé, sur les ondes de laTVM, l’idée de rassembler les différents pôles politiques autour d’un gouvernement d’union nationale, le président Messaoud Ould Boulkheir ne chôme guère. L’homme sait qu’il s’agit là d’un second et gros défi, après celui du dialogue inclusif, en septembre dernier.

La tâche n’est pas de tout repos, puisqu’il s’agit d’obtenir un compromis, sans se compromettre et sans remettre en cause les acquis du dialogue susdit. Sur ce point d’ailleurs, les partis de la CAP – APPEl Wiam et Sawab – excluent tout « dialogue-bis ». Il s’agit, ont-ils affirmé, d’emmener la COD à prendre le train en marche, afin d’appliquer lesdits résultats. Une grosse couleuvre que la COD acceptera difficilement d’avaler.

C’est d’ailleurs, aux yeux de certains observateurs, « la » faiblesse de l’offre du président de l’Assemblée nationale. Prudence, donc.  Et c’est ce qui ressort, pour l’heure, des premiers contacts auprès des personnalités politiques de l’opposition.

Comme il est leur difficile de refuser, catégoriquement, l’offre du président Messaoud, ces responsables ont mis à profit leur rencontre avec le président de APP pour lui poser un bon nombre de questions, sur les véritables objectifs de ce gouvernement. La raison est simple : éviter le modèle de celui qui a « organisé » l’élection présidentielle, au lendemain de l’accord de Dakar 2009. Chat échaudé craint l’eau froide.

De fait, ce sera la réunion de la COD, qui interviendra à la fin des consultations de Messaoud Ould Boulkheïr, qui sera très déterminante. En tout état de cause, que peut faire un gouvernement d’union nationale que ne dirigerait pas un des responsables politiques de la CODou de la CAP ? A cet égard, quelles garanties le président Messaoud a obtenues, du côté du Palais gris ? Aziz acceptera-t-il de céder, à ce gouvernement, les prérogatives apportées par les modifications de la Constitution ?

La CENI, dont le directoire est déjà contesté, sera-t-elle à équidistance entre le pouvoir et ce gouvernement ? Les différents pôles accepteront-ils de faire des sacrifices et lesquels, pour permettre la mise en place de cette structure transitoire ? Autant de questions que les partis politiques vont poser, avant de répondre à la proposition du président Messaoud.

Une chose est tout de même sûre : les différents pôles sont obligés de s’asseoir autour d’une table, comme le dit Kane Hamidou Baba, président du MPR. Espérons que sortira de cette initiative et de tant d’autres quelque chose qui permette, à notre pays, de solder ses nombreux contentieux. L’initiative du président Messaoud, si elle aboutit, serait comme une espèce de bouée de sauvetage, pour le pouvoir de Mohamed Ould Abdel Aziz qui se bat sur deux fronts : la contestions politique interne et le terrorisme, avec la crise malienne. Et, pour la COD, une preuve de maturité et d’assurance en la volonté de changement du peuple.

DL 

Rosso : Atelier de formation sur la gestion des classes multigrade et l’évaluation criteriée

Dans l’optique de la formation continue pour le personnel enseignant du Trarza ; un atelier de formation sur la gestion des classes multigrade et l’évaluation criteriée s’est ouvert a Rosso du 14 au 16 juin 2012.180 enseignants sont ciblés (Rosso, R’kiz et Keur -Massène) et sont encadrés par six formateurs.

Dans son discours d’ouverture le conseiller  économique et social du wali  a mis l’accent sur l’importance de cet atelier dont l’objectif est l’amélioration du rendement du système. Il a en outre remercié l’Unicef pour les efforts constants qu’elles ne cessent de déployer pour les accompagner.

Quand au DREFP du Trarza, Mohamed Salek ould Taleb ; cette formation vient a point nommé car a la veille de la correction des épreuves du concours d’entrée en 1ere AS, les enseignants en ressortiront bien outillés pour mener a bien la tache qui leur est dévolue.

A noter que les participants a ce séminaire en majeure partie font partie de la commission de correction c’est dire le souci du DREFP pour que les correcteurs soient au top niveau pour un résultat probant.

Commune de Rosso : Inauguration d’un centre d’oncologie – [Reportage Photos]

 

 

Mardi 12 juin, la ville de Rosso a abrité une cérémonie d’inauguration d’un centre d’oncologie.

« La cérémonie d’inauguration a eu lieu en présence du ministre de la santé, du wali du Trarza, des représentants du Rotary Maniago Spilimbergo, de la region Friuli-Venezia-Giulia, de l’Oms, de l’Unicef, du Fnuap, de la coopération italienne, de plusieurs élus locaux ainsi que des représentants de la société civile et de deux médecins sénégalais étaient venus de Richard Toll. »

Ce centre ; selon le maire de Rosso, Pr Fassa yerim, est  « le couronnement d’un partenariat soutenu et fécond entre le Rotary Club, le Ministère de la Santé et la Commune de Rosso. » Un médecin mauritanien, formé en Italie, assurera la formation d’une partie du personnel de ce centre.

Le maire est, en ces termes, revenu sur le processus qui a donné naissance a ce centre ; « c’est en mars 2008 que tout a commencé avec une rencontre entre le Docteur Vincenzo Canzonieri, co-directeur de la division d’Anatomie Pathologie du centre de référence oncologique d’Aviano, Monsieur Valantino Bertoli de la société d’ingénierie Sitalia, président du Club Rotary Maniago Spilimbergo, le maire de Rosso et M. Ben Chekroum Abdel Wahab, président du Rotary Club du Sahel.

C’est alors que les bases d’un partenariat et d’une coopération ont été posées pour une intervention humanitaire auprès des populations Depuis, plusieurs rencontres ont eu lieu pour finaliser le projet. » Outre le dépistage du cancer du col de l’utérus, le centre dispensera les premiers soins contre cette maladie.

Avec Cridem, comme si vous y étiez…

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Source : www.cridem.org

 

l’esclavage en Terre d’Islam et notamment en Afrique de l’Ouest.

je vous envoie ce lien  qui vous mène vers la traduction de la deuxième partie de l’excellent et très courageux article d’Echeiguity sur l’esclavage en Terre d’Islam et notamment en Afrique de l’Ouest.

http://www.fr.for-mauritania.org/387-0-Lhistoire-de-lesclavage-dans-les-manuels-malikites-par-Mohamed-Ould-Elmoktar-Echenguity-Partie-II.html

[JAKKAA FULƁE] Bone nana qenye Maali

Depuis le début des événements du nord Mali, je ne cesse de penser à toi et surtout aux populations qui habitent dans la zone sahélienne occupée en majorité par des peuls.  Je sais à quel point cela te préoccupe. Du fait de leur activité pastorale, ils représentent la couche de la population la plus fragile, la plus exposée car n’étant pas partie prenante dans la rébellion, ayant en leur possession le bétail qui représente dans ces situations de crise une énorme valeur ajoutée, ils vont être l’objet de pressions de toutes parts, aussi bien des rebelles que des autorités en place.
J’ai essayé d ‘analyser les actes de Sanogo, afin de lui trouver ne serait-ce qu’un grain de raison, malheureusement, j’en reviens toujours au point de départ que je peux résumer par une boutade: pourquoi achever ce qui n’avait plus qu’un mois à vivre?
A mon avis, les motivations de Sanogo sont loin d’être patriotiques, elles sont essentiellement personnelles. Sanogo veut vivre et voici venu le moment en tant que militaire, où il peut mettre en jeu cette vie à laquelle il tient tant. Il ne s’est jamais posé la question qu’il pouvait survivre couvert de gloire, de fierté et faire l’objet de reconnaissance de la part des enfants de pays. Pour lui aller au front était synonyme de mort, et ça Sanogo n’en prend pas le risque. Il préfère de loin se vautrer sur des poufs pouris à écouter les griots lui faire des éloges qu’il est loin de mériter.
Je suis vraiment étonné de cette médiation de la CEDEAO, qui prétend au retour à l’ordre constitutionnel alors que des candidats déclarés à l’élection présidentielle croupissent en prison par la simple volonté de ce Lâche.
Je suis vraiment triste pour le Mali, triste parce que ce pays représentait un maillon très important dans l’unité et la consolidation de Pulaagu, triste pour les habitants laissés à eux mêmes face à des gens sans foi et sans loi, alors que ceux qui devaient assurer leur défiance et qui ont été gracieusement payés pour ça se disputent des miettes de pouvoir à Bamako.
Tant que cette bande reste au voisinage immédiat des détenteurs actuels du pouvoir, le Mali ne connaitra pas la paix. Le retour à l’ordre constitutionnel ne les avantage pas, convaincus qu’ils sont que toutes les amnisties possibles ne peuvent pardonner le forfait qu’ils ont commis. Pendant ce temps les touaregs et les salafistes ont encore de bons jours devant eux. Le Mali est encore loin de faire l’unité face à ce qui doit être sa mission première: la sauvegarde de son intégrité territoriale.
ATT n’est pas exempt de reproches. Il a laissé la bête se revigorer, obnubilé qu’il était par sa politique de réalisations et soucieux de laisser cette image d’homme de paix. Ceci ne devait pas empêcher cela. Le résultat c’est ce à quoi nous assistons, une désintégration du pays que ces vauriens ne sont pas en mesure de redresser.
Un espoir est cependant permis, les maliens, exceptés quelques opportunistes rejettent avec une écrasante majorité Sanogo et sa bande. Ils sauront dans un avenir que j’espère proche balayer d’un revers de main cette rébellion et régler définitivement le problème du Nord.

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