Rosso victime de sa jeunesse
Pour qui connait Rosso ce titre le mettra en furie et il ne résistera pas à l’envie de lire ce papier.
Il est vrai que Legwarib( entendez Rosso) a donné à ce pays ces premiers cadres et continue à
donner le meilleur de lui même. Mais aujourd’hui une certaine frange de la jeunesse en mal de
repère mélange Angleterre et pomme de terre.
Jadis la jeunesse de Rosso constituait le fer de lance de la ville. Une jeunesse éduquée au service de
la communauté et du développement de sa ville , qui faisait peu cas des dissensions politiques
ethniques ou tribales. Aujourd’hui c’est tout le contraire a chaque coin de la ville on trouve une
association de jeunesse d’un tel ou d’un tel homme politique. Comme si la ville était le chasse garde
des politiciens. Cet émiettement d’énergie loin de servir la ville l’a plongée dans une profonde
léthargie. Aucune initiative sérieuse ne peut aboutir car chacun y voyant une manipulation de l’autre
camp. Seule quelques associations apolitiques continuent de mener des activités au bénéfice de la
ville.
Le point d’orgue a été atteint lors du festival régional de la jeunesse; alors que les délégations des
différentes moughatas défilaient à la tribune officielle un convoi de voitures chargés des jeunes
perturbe la cérémonie et la délégationn de Garack est renvoyée manu miltari pour laisser la place au
convoi. Sur un fond de musique Rock’n roll le camion sonorisé deverse ses decibels alors que le
présentateurs ( un jeune en mal de sensation)s’époumonait c’est la jeunesse de Mohcen ( sénateur de
Rosso) c’est la jeunesse de Ba Madine ( D.G de l’ANAIR) c’est la jeunesse de Bamba Ould
Dramane ( Ministre de l’artisanat, du commerce et du tourisme) c’est la jeunesse de Mame Djiby et
à aucun moment il n’a été question de la jeunesse de Rosso.
Cette nouvelle mentalité de la jeunesse nous prouve si besoin était le bas degré de culture de ces
jeunes d’aujourd’hui qui fonce tête baissée dans les combines politico politiciennes.
Libre a chacun d’adhérer ou d’appartenir à une tendance politique mais quand on y va rien que pour
les prébendes, mu par des intérêts personnels alors là Rosso attendra longtemps pour recouvrer son
charisme et sa notoriété d’antan
Feu Moctar Ould Daddah disait « la Mauritanie sera ce qu’en fera sa jeunesse » ceci est valable aussi pour Rosso, hélas on risque d’attendre encore et encore.
Le beurre et l’argent du beurre
Décidément nous autres Rimiens faisons peu cas de la gestion des ressources du pays ; on dirait qu'il existe un accord tacite entre le
Peuple et Président fondateur(dixit Mamane) pour le pillage systématique de nos ressources,
Aziz depuis son arrivée au pouvoir a fait de la lutte contre la gabegie un credo; mais cette lutte était en fait une couverture ou plutôt
un alibi pour écraser certains récalcitrants à son autorité et comble des combles elle ne s'appliquait pas à ses proches et protégés.
Ainsi ces derniers ont fait main basse sur les biens de l'état. A son oneman show d'Atar Président fondateur a exhibé des chiffres
mirobolants et a réussi à convaincre son auditoire( d'ailleurs qui n'étaient que des acteurs d'une partition jouée à l'avance) que
notre pays est le paradis sur terre. Le président serait il déconnecté de la réalité à tel point? Ou c'est juste une opération marketing
pour mieux nous vendre aux institutions de Brettons Woods. En tout état de cause le pouvoir a montré ses limites et la grogne que le
président nie en toute circonstance s'amplifie et risque d'éclater au moment où il s'y attend le moins, car enfermé dans sa tour
d'ivoire il ne verra pas venir le coup fatal qui l'emportera.
A bon entendeur salut!
Ndiaye
La Mauritanie a remis à la Libye al-Senoussi, ex-chef du renseignement de Kadhafi.
La Mauritanie a remis aux autorités libyennes Abdallah al-Senoussi, ex-chef des services de renseignement du régime de Mouammar Kadhafi recherché par laLibye et la Cour pénale internationale(CPI), selon la télévision d’Etat et une source officielle mauritanienne mercredi.
Les autorités mauritaniennes remettent l’ex-chef des renseignements libyens Abdallah al-Senoussi à la Libye, a indiqué la télévision sur un bandeau écrit en arabe, sans plus de détails.
Jointe par l’AFP à ce sujet, la source officielle mauritanienne a simplement parlé d’extradition, sans préciser si le Libyen al-Senoussi se trouvait en Mauritanie, où il avait été arrêté en mars, ou s’il avait déjà quitté le pays.
Toutes les procédures légales concernant cette extradition ont été respectées et les garanties d’usage données par le gouvernement libyen, a-t-elle dit sous couvert d’anonymat. Elle n’a pas souhaité faire d’autre commentaire. Beau-frère de l’ancien Guide de la révolution libyenne,Abdallah al-Senoussi, un colonel, faisait partie du premier cercle entourant Mouammar Kadhafi, dirigeant libyen déchu et tué en 2011.
Recherché par la CPI et par la Libye, M. al-Senoussi a été arrêté en mars en Mauritanie. Il a été inculpé en mai à Nouakchott pour être entré illégalement et sous une fausse identité dans le pays. Le président mauritanien Mohammed Ould Abdel Aziz avait récemment indiqué qu’il serait jugé avant toute décision concernant son éventuelle extradition.
AFP
URGENT : Senoussi, ex-espion de Kadhafi, a quitté la Mauritanie (responsable mauritanien)
Nouakchott (AFP) - Abdallah al-Senoussi, ex-chef des services de renseignement du régime de Mouammar Kadhafi, « a effectivement quitté la Mauritanie » où il était détenu depuis mars, a affirmé mercredi à l’AFP un responsable mauritanien, peu après l’annonce de son extradition par Nouakchott.
« Il (Abdallah al-Senoussi) a effectivement quitté la Mauritanie« , a déclaré ce responsable sous couvert d’anonymat, peu après l’annonce par la télévision d’Etat de la remise de l’ex-dignitaire libyen par la Mauritanie aux autorités libyenne. Le même responsable a assuré que « toutes les procédures légales concernant cette extradition ont été respectées et les garanties d’usage données par le gouvernement libyen« .
Affaire Moussa Sadr : La Mauritanie au cœur du mystère.
Un véritable mystère continue de planer sur le sort de l’Imam Chiite Moussa Sadr et deux de ses compagnons, son bras droitMohamed Yaqoub et le journaliste Abass Badreddine, disparus en 1978 à Tripolialors qu’ils répondaient à une invitation officielle du régime de Kadhafi.
La Mauritanie ayant fait comprendre qu’elle détiendrait des informations sur ces disparitions par le biais de l’ancien chef des renseignements libyens, Abdallahi Senoussi actuellement dans ses prisons, le ministre libanais des Affaire étrangères, Adnane Mansour, est arrivé hier à Nouakchott.
La mystérieuse disparition de l’Imam Moussa Sadr et deux de ses compagnons, son homme de confiance Mohamed Yaqoub et le journaliste Abass Badreddine, disparus en 1978 àTripoli alors qu’ils devaient rencontrer officiellement le Guide de la Révolution libyenne,Mouammar Kadhafi, continue d’intéresser les autorités libanaises.
C’est dans ce cadre que se situe la visite qu’entreprend depuis hier à Nouakchott, leur ministre des Affaires étrangères, Adnane Mansour.
En marge de la conférence des Non-alignés qui a eu lieu fin août dernier, son homologue mauritanien lui aurait fait comprendre que la Mauritanie détiendrait des informations sur le casMoussa Sadr et compagnie, suite à l’interrogatoire de l’ex-chef des renseignements libyens,AbdallahI Senoussi, détenu dans une prison à Nouakchott. D’autres sources soutiennent que c’est après s’être entretenu avec les autorités iraniennes en marge du Sommet qu’Adnane Mansour a décidé de se rendre à Nouakchott.
Il faut se rappeler qu’en 2004, les autorités libyennes avaient demandé aux familles des« disparus « un règlement à l’amiable comme celle qui avait prévalu dans l’affaire Lockerbie, à savoir une indemnisation contre l’arrêt de toute poursuite judiciaire sur le plan national ou internationale. La fille de l’Imam, Haoura Sadr avait soutenu à l’époque que son père était toujours vivant et qu’il croupirait dans une prison libyenne.
En juin 2012, le président intérimaire de la Libye libre, Moustapha Abdel Jelil, annonçait la fin de l’enquête sur la disparition de l’imam libyen. Selon lui, les investigations menées par la justice libyenne avaient révélé d’importants détails, affirmant qu’elle n’attendait que les résultats d’ADN que les autorités libanaises devaient effectuer sur le corps présumé de l’Imam. En avril dernier, des médecins légistes libyens avaient effectué des tests ADN sur des restes humains retrouvés dans un cimetière en Libye et qu’ils pensent être ceux de l’Imam et de ses amis. Mais le chef de la diplomatie libanaise avait démenti ces informations à son retour de Libye.
A la veille du départ du ministre Adnane Mansour de Beyrouth, la presse libanaise avait bel et bien placé sa visite à Nouakchott sous l’angle de l’enquête sur la disparition de l’imam chiite et de ses compagnons. Le journal » Nahar » soutient ainsi que lorsque le département des affaires étrangères libanaises a transmis aux autorités mauritaniennes l’intention du ministreAdnane Mansour de rendre visite à leur pays, ils auraient répondu « Qu’il soit la bienvenue ».
Ainsi, la délégation libanaise qui se trouve à Nouakchott depuis hier pour une visite de trois jours, comprendrait outre le chef de la diplomatie, un membre de la Commission chargée du suivi de l’affaire Moussa Sadr, le Directeur général auprès du ministère des Affaires étrangères chargé de la diaspora libanaise à l’étranger, Heïthem Jaha et du magistratHassane Chami.
Il est prévu que les membres de la délégation s’entretiennent avec les autorités mauritaniennes pour étudier les voies et moyens d’interroger directement Abdallahi Senoussi, ou de confier la mission à une équipe spécialisée libanaise pour s’en charger.
Bref, la préoccupation de l’Etat libanais est de parvenir à glaner le maximum d’informations réelles et crédibles sur le sort de Moussa Sadr et compagnie, par le biais d’interrogatoires auprès d’Abdallahi Senoussi détenu depuis quelques mois en prison. L’homme détiendrait en effet les clés de ce mystère, de par sa position rapprochée avec l’ancien dictateur libyenMoummar Kadahfi dont il était le bras droit, le confident et le gendre.
Déjà vendredi dernier, le député libanais Nebih Berri avait soutenu qu’au plus tard, le samedi ou le dimanche, le monde sera édifié sur une des étapes essentielles et décisive du casMoussa Sadr et compagnons, mettant ainsi fin à plus de 34 ans de mystère.
JOB.
Urgent, Keur Madiké fortement menacé et Baghdad enclavé ! – (Maxi Reportage Photos]
Keur-Madiké est un village de près de 400 familles situé à environ une dizaine de km au sud-est de Rosso juste sur la berge. Aujourd’hui ces populations et celles de Baghdad ne savent plus à quel saint se vouer.
Pour Keur Madiké c’est une question de survie ; car le périmètre de Brahim Ghadour, (président de la fédération des agriculteurs et éleveurs de Mauritanie FAEM), qui détient plus 400 ha, alors que la population se partage 40 ha, ceinture le village au point qu’il n y a plus d’espace vital(les limites du périmètre en question se situent à moins de vingt mètre du village).
La localité est non seulement enclavée car la route qui y menait est sous l’eau mais du fait de la digue de protection construite par le sieur cité plus haut l’issue des eau x de ruissèlement est bouchée ; de cause à effet ces dites eaux se déversent sur le village et ont envahi la quasi-totalité des périmètres agricoles.
Baghdad est inaccessible tandis que Keur Madiké risque d’être rayé de la carte. En effet, pour se prémunir d’une éventuelle inondation, ces pauvres citoyens livrés à eux-mêmes, ont conçu une diguette de 20 cm de hauteur environ, qui cédera à la première goutte de pluie. Pire selon les services météo du Sénégal le niveau d’alerte dans la zone a été dépassé (8,75m).
Face à cette situation de détresse les responsables de ces localités ont tapé à toutes les portes des autorités locales de Rosso et prennent leur mal en patience.
Pour se rendre en ville les habitants de ces localités sont contraints de patauger sur deux kilomètres pour arriver au niveau de la route remblayée par la SNAAT et l’AAAID.
Pour l’instant, le maire est la seule autorité qui s’est rendue sur place (voir reportage photos).
La rédaction.
Avec Cridem, comme si vous y étiez…