Zouerate – Fraude électorale : Des bulletins de vote favorables à l’APP hors du siège de la CENI – [PhotoReportage]
Cette révélation montre une fois de plus la partialité de la CENI et son irresponsabilité qui sont aujourd’hui à l’origine de cette situation de crise que connait la ville de Zouerate qui est le poumon de l’économie nationale.
Après avoir trouvé des bulletins de vote favorables à son parti hors des urnes, à un moment ou celui-ci a déposé un recours pour le recompte des voix, Yacoub Ouls Salem Vall a affirmé qu’il n’est plus question de recompte des voix et demande l’annulation du scrutin du 23 novembre au niveau de la ville minière.
Les représentants de TEWASSOUL, AJD/MR, El Wiam et RAVAH sont venu soutenir l’APP, ils ont tous déclaré que les irrégularités enregistrées enlèvent à ce scrutin toute validité.
Il y’a lieu de rappeler que les présidents de bureaux n’avaient pas remis de PV aux représentants des partis politiques, les urnes n’ont pas été celées; pour celles qui l’ont été cela a été fait avec le même numéro de série (03). Plusieurs bulletins de vote ont été découverts hors du bâtiment de la CENI. Il n’y a donc aucun doute que les urnes ont été ouvertes.
Avec Cridem, comme si vous y étiez…
source cridem
une journée dans un BV
un bureau de vote ça a une independance totale et dans le guide juridique remis par la CENI il y est écrit: un bureau de vote est une institution independante, une juridiction temporaire aux pouvoirs étendus en matiere de vote;
c’est le chasse gardé du tout puissant président du bureau à qui toutes les prérogatives sont accordées , en fait c’est une république AUTONOME le temps que dure le vote. on ne peut y entrer que muni d’un mandat dument signé par la CENI; le président à droit de vie ou de mort sur tout ce qui se trouve à l’intérieur(les assesseurs, les urnes , les représentants des partis, les bulletins de vote et même l’électeur qui des qu’il franchit le seuil du tabernacle tombe sous sa juridiction.
Bref cette journée est celle des présidents, certains se croit investit d’ une mission divine et que sans eux nous ne verrons pas le bout du tunnel.
Les urnes c’est l’expression d’un choix mais un President peut en cacher un autre.
Ces élections là
Chez nous une éélection est par définition source de tiraillement de division et surtout d’une mobilisation sans précédent de la tribu.
Mais ces élections là il y a une partie de la tribu qu’on appelle « radicale » qui a décide de rester en dehors du jeu alors que faire de ces milliers de voix restées en rade? Alors que l’autre partie, dite modérée y participe. De facto ce 23 novembre on s’est réveillé avec un pays de facto divisé en deux : les votants et les boycotistes .
Les premiers après deux semaines intenses de campagne électorale n’arrivent plus à tenir sur pied alors que les autres se prélassent dans leurs matelas en attendant le verdict des urnes qui pour eux est connu d’avance.
Et dans les deux cas chacun d’eux a accompli son devoir civique. Lol
Le devoir civique est un acte à plusieurs variantes et qui dépend du lieu, du temps et surtout de la nature du pouvoir en place
53ème anniversaire d’Indépendance : de Moktar à Aziz, un demi-siècle de partage inégal du pouvoir
Il sera élu, un an plus tard, par l’Assemblée nationale, Président de la république. Le second, militaire de carrière, s’est ‘’offert’’ le pouvoir, détenu alors, par un Président élu, le 6 Août 2008, à l’âge de 53 ans.
Il se fera élire, Président de la République, un an plus tard. Les ‘’similitudes’’ s’arrêteront là. Mais, on s’en doute, entre ces deux dates, Novembre 1960 et Août 2008, quasiment un demi-siècle, bien des choses se sont passées en Mauritanie.
Durant les 10 premières années d’indépendance (1960-1970) les élites nationales, toutes communautés et toutes tendances politiques confondues, ont tenté de jeter les bases d’un Etat Mauritanien, au profit duquel elles ont volontairement mis de côté leurs divergences sur ‘’la Mauritanie’’, telle que chacun la voulait.
L’événement politique majeur, que l’on peut retenir de cette décennie d’indépendance, est la création par les gouvernants de l’époque, du Parti du Peuple Mauritanien (PPM), parti unique hors duquel, toute expression politique était tout simplement prohibée. La réaction, logique, à tant d’exclusivité au profit d‘une seule formation politique, ne s’est pas faite attendre.
Les nationalismes (chauvin et étroit) et l’internationalisme prolétarien, commencent, chacun, à affirmer son identité idéologique et sociale. A défaut de pouvoir inscrire leurs actions dans un cadre politique légal (inexistant), tous ces groupes ont investi les syndicats, professionnels et scolaires, seul cadre bénéficiant d’une certaine légitimité de revendications.
Pour juguler un tel engouement pour le syndicalisme, le régime et son parti unique décrètent, purement et simplement, l’intégration de l’UTM, unique Centrale syndicale existante, au sein des fameux ‘’mouvements parallèles’’ du PPM (travailleurs, femmes et jeunes).
Cette confiscation totale de toute forme d’expression, hors des canaux définis par le pouvoir, va marquer toute la deuxième décennie de l’indépendance, caractérisée par des luttes politiques ouvertes et diverses formes de répressions allant des arrestations, de l’emprisonnement et des procès, ponctués par les licenciements des travailleurs et les ‘’coupures’’ de bourses d’ étudiants.
Cette répression, loin de décourager les mouvements politiques, a, au contraire, servi de cataliseur à plus de radicalisme, de combativité et surtout à l’élargissement de l’audience des contestataires au sein des populations déshéritées, chassées par la sécheresse jusqu’aux portes des grandes villes.
C’est au cours de cette période que la dialectique ‘’répression-liberté’’ fût transposée sur le terrain de la lutte politique, par le célèbre journal clandestin ‘’Seyhatt El madhloum’’ : We mina eddhoulmi touledou elhourriyatou (…et de la répression naissent les libertés), se transformant rapidement en ‘’slogan’’ mobilisant des milliers de jeunes, de femmes et de travailleurs.
La rue était devenue l’école du courage et du patriotisme, où les organisations d’étudiants, de travailleurs et de ‘’Tekoussous’’, s’empressaient pour faire valider leurs lettres de noblesse.
Cette deuxième décennie d’indépendance, aura aussi été celle des grandes réformes, politiques et économiques, qui eurent pour noms : création de la monnaie nationale, nationalisation de la MIFERMA, révision des accords de défense avec la France et l’ouverture du PPM aux autres mouvements politiques, quasiment clandestins (le grand compromis historique, disaient certains).
Hélas, c’est dans l’euphorie de telles réformes, rapprochant pouvoir et opposition, que fût concocté le projet d’annexion du Sahara Occidental, qui se solda par la guerre fratricide et ses conséquences désastreuses. …Et vinrent les militaires .
C’est au crépuscule de cette ‘’belle décennie’’, de luttes et d’acquis, que l’Armée a pris le pouvoir, mettant ainsi fin à l’ancien régime et à la guerre du Sahara. Elle mit fin, aussi, au semblant d’Etat, d’Administration et d’ébauche de démocratie, que le pays avait réussi à bâtir.
En lieu et place, les régimes militaires qui se sont succédés au pouvoir, ont ramené avec eux tout ce que le pays comptait comme traditions et pratiques tribales, ethniques, claniques et de non-respect pour la chose publique.
Ce retour vers le pire, a produit comme un effet d’hypnose sur tout ce que le pays comptait comme ‘’forces patriotiques’’ qui avait combattu, et battu, politiquement, l’ancien régime. Les noirs se sont retrouvés des noirs, les arabes se sont retrouvés des arabes, mais aucun membre des deux communautés n’a plus retrouver son statut de citoyen Mauritanien.
C’est dans cette confusion et de perte d’identité commune, que des Mauritaniens se sont retournés contre d’autres Mauritaniens, les prenant pour des étrangers, des immigrés, des ennemis. Un tel régime a duré plus de douze ans. …Puis, ce fût la Baule .
Avec l’ouverture démocratique, devenue une des principales conditionnalités d’accès à l’aide au développement, le régime militaire concéda les ouvertures des années 90, couronnées par la nouvelle constitution et le multipartisme.
Face à un tel ‘’miracle’’, les rares formations politiques, dont les bases n’avaient pas été mises au service de l’armée (Structures d’éducation des masses et autres milices) ont tenté de sortir de la semi-clandestinité imposée par une sorte ‘’couvre feu politique’’, depuis 1978.
De nouvelles velléités de constitution de partis politiques se sont également manifestées autour de personnalités souvent issues de l’ancien régime civil. Ce fût aussi l’occasion pour le Chef de l’armée de l’époque, Chef de l’Etat par la force des choses, de se mettre de la partie et de penser à se civiliser.
Deux grands pôles virent le jour : le PRDS (militaire) et le FDUC-UFD (démocratique). La discipline faisant souvent la différence principale entre les militaires et les civiles, le PRDS prit de l’avance en se dotant rapidement de structures, de militants et de moyens (ceux de l’Etat) à la hauteur de l’enjeu.
Les premières élections, de l’ère démocratique, furent ‘’gagnées’’ par les militaires et leurs sympathisants, structurés au sein du PRDS, renforcé par des cadres de l’AMD et de certains courants panarabistes.
En face, une opposition, frustrée par de tels résultats artificiels et affaiblie par son hétérogénéité intrinsèque, tente de se restructurer, sans succès. On revient aux anciennes alliances d’avant l’Armée, pour transformer El Hor en AC, les anciens du PPM en UFD-Ere nouvelle, les nationalistes étroits en FLAM et le MND (originel) en UFP.
Quelques parti-satellites (RDU, UDP, SAWAB) graviteront au tour de la Comète PRDS, sans lui, être totalement soumis.
Un parlement élu, dans les mêmes conditions de priorité à tout ce qui est militaire, se met en place avec quelques députés venus des formations dites de l’opposition, qui tenteront de faire atténuer le monolithisme ambiant.
Cette situation, contre nature, pour certains militaires que le PRDS n’a pas choyés, crée de nouveaux appétits (peut-être même de nouvelles ambitions) qui se traduiront, en 2003 par le coup de force des ‘’Cavaliers du changement’’.
Ces événements, qui ont interpellé les partis d’opposition, autant que le régime militaire lui-même, n’ont pas trouvé le soutien et l’enthousiasme auxquels ils estimaient avoir droit auprès des populations. En revanche, le coup manqué des compagnons de Ould Hanana ébranla le système PRDS, le mettant en situation de déconfiture, lente mais décisive. …Et tout recommence, avec le CMJD.
Les premiers à prendre conscience de la cassure du grand ressort qui faisait la force de Maawiya, sont bien évidemment, ceux qui étaient chargés de sa sécurité, au niveau le plus proche. Dans la discrétion qui caractérise ceux qui sont chargés de la gestion des renseignements, une action pour remettre le pouvoir militaire sur de nouveaux rails, se mit en route.
Le 6 Juin 2005 devait en connaître le dénouement, dans le calme et le succès habituels, qui caractérisent les changements de pouvoir en Mauritanie.La ‘’réponse’’ de l’opposition à cet énième coup d’Etat d’un militaire contre un autre militaire, fût bien moins nuancée que celle réservée aux cavaliers du changement, puisqu’elle s’est traduite par un soutien spontané et entier.
Le héros, et principal artisan de ce coup de force, le Colonel Mohamed Ould Abdel Aziz, choisit de ‘’rester dans l’ombre’’, pour mieux tirer les ficelles qui conduiront, suivant une partition jouée sans fausse note, au choix du futur Président qui allait lui permettre d’accéder au grade de Général, de la manière la plus légale, puis de réaliser son objectif final, consistant à déposer ledit Président , et à occuper son fauteuil, avec la caution et le soutien de la célèbre’’ Kétiba’’ parlementaire.
Ce sera, la première fois où l’opposition, à une exception prés, mais de taille, refusera d’apporter son soutien à un coup d’Etat militaire, en Mauritanie.Le Front National pour la Défense de la Démocratie (FNDD), se constitue et engage une épreuve de force contre le nouvel homme fort de l’armée et pour le retour au pouvoir du Président Sidi Ould Cheikh Abdallahi.
Cette épreuve durera un peu plus d’une année et aboutira au ‘’compromis’’ (accord pour certains) de Dakar, qui légalise la candidature, dont la campagne électorale était déjà bien avancée, du général Aziz, à la Présidence de la République.
Ainsi, le 18 Juillet 2009, Mohamed Ould Abdel Aziz est élu, 6éme Président de la république Islamique de Mauritanie, en 49 ans d’indépendance.Quatre ans après cette élection, et alors que son premier mandat est largement entamé, le Président Aziz et l’opposition démocratique n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur une formule consensuelle pour la gestion du pays.
eules les deux fiertés démocratique de cette période, que constituent l’Assemblée nationale et la presse indépendante, permettent de garder l’espoir de voir s’instaurer une véritable démocratie en Mauritanie.
Ould Ehlou
source CRIDEM
EL Wiam : Communiqué
El wiam exprime sa vive inquiétude sur le sort de ses résultats dans plusieurs circonscriptions électorales et se réserve le droit, le moment opportun, en concertation avec les autres partis de l’opposition, de préciser la nature et le contenu de son attitude par rapport à ces manquements qui ont émaillé l’opération électorale et, dans plusieurs cas altéré le choix de l’électeur.
• El wiam déclare également avoir remporté la députation à Mederdra et à Keur-massen, l’UPR cherchant par tous les moyens, y compris la corruption, à modifier en sa faveur ces résultats.
• El wiam s’insurge contre l’implication et la complicité des autorités locales et des forces de sécurité, contre les achats de conscience, l’implication manifeste et les pressions exercées par des hauts gradés de l’armée, tout ceci ayant faussé et dévoyé le résultat dans les circonscriptions suivantes :
Wedan : implication à la dernière minute des forces de sécurité dans les opérations de vote et séquestration des urnes, interpellation de nos représentants pendant une douzaine d’heures afin de les obliger à signer les procès-verbaux.
Akjoujt : débauche illégale de moyens, implication et pression des hauts gradés de l’armée et des fonctionnaires, transport massif de populations non originaires de la région, menaces à l’endroit de communautés et de villages entiers.
Bir Mogrein : implication du Hakem et de l’armée empêchant nos électeurs de voter et exerçant des pressions et des menaces inadmissibles sur les populations afin de voter UPR.
Walata : Tentative de changer les résultats pour conduire à un deuxième tour au niveau de l’élection municipale.
Kiffa : retard dans la transmission des résultats afin de modifier l’ordre sur la liste législative et fraudes électorales au niveau de la commune de Legrane par délivrance de plusieurs bulletins par le président du bureau permettant un vote multiple et conduisant un deuxième tour injustifié.
Bouhdida (Aleg) : retard manifeste dans le dépouillement des résultats du bureau n° 2 de la dite commune ;
Djigueni : Implication directe du Hakem de la moughataa pour l’obtention auprès de la CENI des procès verbaux des bureaux de vote ainsi que ses visites répétitives et intempestives dans les locaux de celle-ci, alors que ces comportements ne sied pas à sa qualité d’autorité administrative et ne rentre pas dans ses prérogatives. Enfin le retard constaté dans la transmission des résultats des scrutins
Il ne s’agit là que de quelques exemples dont la gravité n’échappe à personne ; notre parti, nous l’avons déjà dit, n’acceptera pas que ses efforts afin que soit organisé dans notre pays un scrutin honnête ne soit rendus vains par le comportement irresponsable de quelques-uns dont la seule préoccupation est, en se mettant dans les grâces supposées du pouvoir, de satisfaire des intérêts personnels.
La commission de communication d’ ELWIAM
Le 25/11/2013
Rosso : Meeting de l’UPR, Le meeting du défi
Une semaine après son démarrage la campagne électorale a atteint sa vitesse de croisière et les protagonistes rivalisent de meeting et de déploiement de moyens.
Ayant privilégiés jusque-là l’intérieur, l’UPR a organisé son premier meeting populaire à Rosso ce jeudi 14 novembre. La mobilisation fut impressionnante mais malheureusement l’organisation a connu quelques ratés mais dans l’ensemble le meeting fut une réussite.
Le meeting du défi comme l’ont appelé les candidats, défi au pronostiqueurs qui donnent l’UPR coude à coude avec EL WIAM, défi a ceux qui pensent que le candidat d’EL WIAM passerait au premier tour.
Prenant le parole le sénateur de Rosso et mentor des candidats a dit que le choix des candidats répond au souci du renouvellement de la classe politique, nos candidats sont des jeunes cadres qui ont fait leur preuves et qui n’ont plus rien à prouver, mais nous voulons que ces compétences soient mises au service des collectivités c’est ce qui motive leur choix. Avec Mohamed Vall Ould Teyfour à l’animation, l’ambiance montait à chaque fois d’un cran et quand il déclinait un « gaav » avec cette facilité déconcertante dont lui seul a le secret on est pas loin de l’hystérie. Apres le sénateur ce fut autour du candidat maire Bombe Ould Dramane de prendre la parole et il eut droit à un standing ovation ; il faut dire que Bombe bénéficie d’un large élan de sympathie chez les jeunes. Apres avoir remercié des populations qui ont fait le déplacement pour assister au meeting ; les cadres du partis et les sympathisants venus en grand nombre. Il a dit »Je ne saurai mieux dire qu’en vous présentant mon programme, programme que je suis sur sortira les populations des problèmes qui les assaillent depuis des décennies, notre programme entre en droite ligne avec la vision du président de la république
Le candidat maire, Bombe Ould Dramane dans un bref interview nous a livré les grands axes de son programme
« Les priorités de la commune sont claires pour tout le monde : le problème d’assainissement qu’il va falloir régler car aujourd’hui la ville est invivable mais avec un plan d’assainissement bien fait et avec des spécialistes il est possible de résoudre ce problème. En outre la ville nouvelle Pk 7 constitue un sérieux problème, c’est une belle idée une chance même pour les nouveaux venus qui veulent construire dans un endroit viable ; l’effort consistera alors à convaincre les autochtones de quitter leurs habitats pour s’installer ailleurs, ce qui ne sera pas facile.
Par ailleurs notre commune constitue un trait d’union et une fenêtre sur l’Afrique via le Sénégal elle doit avoir un certain style sur le plan infrastructures et sur le plan classement donc c’est une commune qui doit être rebâtie sur des nouvelles normes
Aussi par sa position géographique elle pose un problème sécuritaire, la jeunesse doit être encadrée et suivie et surtout créer des structures qui puissent occuper les jeunes et leur donner des débouchés et dans ce cadre des programmes éducatifs et des centres de formation professionnels à l’image de ceux déjà initiés par le président seront crées mais il faut les améliorer et diversifier les filières.
Il y’a aussi le problème d’ordure, le ramassage des ordures constitue un défi majeur d ou l’idée de trouver un partenaire et de confier la tâche a une société spécialisée comme il a été fait à Nouakchott car la commune en tant qu’entité administrative ne peut résorber ce problème.
Le volet social a aussi droit de cité nous avons des projets pour les populations vulnérables comme le veut le président à travers ses programmes de distribution de vivres etc. »
A travers ce meeting l’UPR se dit confiante et n’a aucun doute qu’elle passera au premier tour.Mais l’affluence n’est pas synonyme de voix car bon nombre de ses personnes ne sont même pas inscrites sur les listes électorales. Et dans ce sens ce passage de l’article de notre confrère Mohamed Sneiba est révélateur Des QG où l’important n’est pas d’élaborer des plans de bataille mais d’entretenir l’ardeur des troupes. Car tout est affaire de moyens. L’argent, ce mot délicieux dans la bouche d’un mauritanien, quand il dit « el vadha harquet » (l’argent circule) est vraiment ici le nerf de la guerre. Les formations politiques le savent
La politique, en temps de campagne, se passe de sentiments. J’ai entendu un président de parti (cartable certes) dire aux femmes de son clan : « Mangez » l’argent du parti au pouvoir mais votez pour moi ! C’est de bonne guerre. Ces bonnes dames ne trahissent pas. Elles usent de politique. Le parti au pouvoir en Mauritanie a toujours battu campagne avec l’argent public. Ou avec celui des hommes d’affaires qui récupèrent la mise plus tard avec des marchés surfacturés. Cette vérité-là a souvent été niée mais elle est connue de tous. D’ailleurs ceux qui n’ont pas de postes à défendre au Makhzen ou qui n’aspirent pas à une « promotion », ne sont intéressés que par ce qu’ils peuvent gagner ici et maintenant : L’argent de la campagne que l’on distribue en fonction de la notoriété, de l’apport (en électeurs) et des réseaux tribalo-régionalistes qui fonctionnent à plein régime en ce moment.
NDIAYE
Nouakchott- Elections: un véhicule du gouvernement au service de l’UPR
Les reporters de Alakhbar ont photographié à Nouakchott un véhicule du gouvernement mauritanien (voir matricule sur la photo) qui transportait, pour le compte du parti au pouvoir, UPR, des tentes et d’autre matériels pour les besoins de la campagne électorale en cours.
Le véhicule était aperçu lundi entre 17 et 18 heures pendant qu’il déchargeait les tentes et des tapis prés de l’ancienne Maison des cinéastes située devant la Bibliothèque Nationale.
On constate que l’UPR utilise également le drapeau national, un des symboles de la République, dans sa campagne électorale: les candidats du parti sont affichés à côté du drapeau national sur des panneaux publicitaires dans plusieurs endroits de la capitale Nouakchott.
Toutefois le directeur national de campagne de l’UPR a considéré que l’UPR ne se sente pas visé par la CENI dans la dénonciation par cette dernière des violations des règlements de la campagne.
« Nous dénonçons des fonctionnaires de l’Etat ou tout autre comportement qui violent le Code électoral », a-t-il déclaré dans un intervient à Alakhbar (à publier ultérieurement).
La CENI déplorait dans un communiqué l’utilisation des moyens de l’Etat et de symboles de la République à des fins de campagne électorale.
A noter que des sources locales avaient rapporté à Alakhbar que trois généraux de l’armée mauritanienne battent une précampagne pour le compte de l’UPR (Voir ici). C’était Mardi 20 août à Tintane, (Sud), en vue des prochaines législatives et municipales.
La Coordination de l’Opposition démocratique (COD), qui a boycotté les élections, a plusieurs fois fustigé entre autres « le manque de neutralité de l’Administration ; l’implication de l’Armée dans le jeu politique; et la dépendance de la CENI du pouvoir exécutif ».
source Cridem
Rosso : Quand les éléphants se battent c’est l’herbe qui en pâtit
La campagne électorale cette année à Rosso revêt les allures d’un combat de titans. D’un côté les candidats du parti El Wyam, représentés par les richissimes hommes d’affaire Sidi Mohamed Diarra (municipale et législative) et Moutaly pour les sénatoriales. De l’autre les candidats de l’UPR(Bomba ould Dramane et Moussa Diop) chapeautés par le tout puissant sénateur de Rosso Mohamed El Hacen Ould El Hadj dit Mohcen. Ainsi les autres partis dont les moyens sont limités sont emportés par cette démonstration de force. Partout dans la ville les tentes à l’effigie des candidats et les posters géants sont omniprésents. Les deux camps rivalisent dans le déploiement des moyens.
C’est El Wiam qui ouvre le bal en organisant un meeting à son siège sis à Satara Pour un coup d’essai ce fut un coup de maitre. La mobilisation était au top et l’organisation aussi n’était pas en reste. Devant une foule acquis à sa cause Sidi Diarra a décliné son programme et en a surtout donné les priorités : santé, éducation assainissement.
Sur la santé il a déploré l’état défectueux de l’hôpital régional de Rosso qui est un véritable mouroir à la fin de l’hivernage ou le taux des cas de paludisme atteint le pic les patients étaient réduits à se coucher par terre faute de places ceci est inacceptable, dira-t-il. Les écoles ne sont pas en reste et surtout le college1 de Rosso en état de délabrement avancé et dont les élèves font la double vacation avec ceux du lycée ; il faut noter au passage que les locaux du lycée de Rosso regroupent outre les élèves du collège et du lycée, ceux de l’école de santé et le lycée de l’excellence, tout ce beau monde dans le même établissement ça fait forcement désordre.
Pour l’assainissement Sidi Diarra s’est engagé à faire de Rosso une ville propre et il a surtout insisté sur le fait que souvent quand on parle de la commune de Rosso on oublie que les limites de la commune ne s’arrête pas à Rosso et que les villages environnants ont aussi des difficultés. Il a aussi soulevé le problème de manque d’eau Comment peut-on concevoir que des populations habitants sur la berge du fleuve souffrent d’un manque d’eau potable alors que nous ravitaillons Nouakchott en eau ? Le problème du foncier a été aussi abordé on donne nos terres aux diplômés chômeurs alors que les propriétaires ne reçoivent même pas un hectare au-delà des diplômés chômeurs c’est la politique agricole qui est remise en cause
Bref Sidi en véritable fils du terroir a prouvé qu’il vivait le quotidien des populations et qu’il est prêt à relever le défi si on le portait à la commune. Il a conclu en expliquant à son auditoire comment l’ex député et richissime homme d’affaires a atterri à Wiam ; à son arrivée au parti il nous a dit que son ralliement était inconditionnel et qu’ il mettait son électorat et ses moyens financiers à notre dispositions.
Les adversaires d’El Wiam notamment l’UPR privilégie encore les visites de proximitéles et se disent confiants et que Rosso tombera dans leurs escarcelle. Peut-être que le sénateur qui est aussi un fin politicien a plus d’un tour dans sa poche pour remporter les éléctions.
NDIAYE
Cinq agents du GGSR radiés de leur corps
Trois des agents sont accusés de viol et les deux autres de « non dénonciation de crime.» Les agents ont enlevé la sénégalaise pendant une de leur patrouille.
source CRIDEM
Rosso : Fassa demande à ses militants de voter UPR
Dans le cadre de la campagne électorale et surtout de l’éviction du maire actuel, toute sorte de rumeur a circulé sur son compte au point que le maire a tenu à mettre les points sur les « I » :
Ainsi il a convoqué une réunion à son domicile le jeudi 7 novembre à quelques heures de l’ouverture officielle de la campagne. Ses partisans ont répondu en masse et la cour de la maison était exigüe pour contenir tout ce beau monde. Dans son allocution le maire a tenu tout d’abord à remercier toutes les personnes qui l’ont accompagnée durant son mandat de loin ou de près. Ensuite il les a exhortés à se mobiliser pour que les candidats de l’UPR passent, en rappelant au passage ses liens de parenté avec Bombe Ould Dramane et Moussa Diop. « Mon éviction de la liste des candidats n’exclut pas que j’adhère au parti et respecte la décision du parti, donc ceux qui ont cru à moi et m’ont accompagné, m’ont soutenu et ont tout mis en œuvre pour ma réussite je demande de voter pour le candidat de l’UPR car Fassa est encore l’UPR. Certaines rumeurs disent que je crains un audit c’est pourquoi je n’ose pas démissionner du parti ; la devant vous je vous dis que je suis le seul maire en Mauritanie à avoir subi cinq contrôle 3 contrôle d’état et deux contrôles de l’IGE et j’en suis sorti clean, ce n’est pas aujourd’hui que je craindrais un audit ; c’est ma conviction qui fait que je reste au parti. La seule crainte que j’ai c’est celle de Dieu.
Lui succédant Fatah Gueye reviendra sur leurs parcours politique et surtout les différents duels qui l’ont opposés au maire alors qu’ils étaient adversaires, aujourd’hui beaucoup disent que l’électorat wolof est mécontent de l’éviction du maire et qu’ils feront un vote sanction. La devant vous je vous le dis les wolofs iront voter en masse et voteront UPR. Tous les intervenants ont abondé dans ce sens et certains ont laissé éclater leur colère « nous n’approuvons pas l’éviction de Fassa nous en sommes très affligés mais vu qu’il nous le demande nous le ferons pour lui et non pour le l’UPR ».
Un moment d’émotions intenses, un vibrant hommage a été rendu au maire par plusieurs notables et des jeunes
Très attendues à cette réunion la délégation est venue avec une heure de retard mais ont eu échos de tout ce qui a été dit et ont exprimé leur satisfaction pour cette disponibilité.
Il faut dire que dans les grandes démocraties le mot d’ordre d’un président de parti n’est pas effectif alors on en droit de se demander quel moyen de pression dispose le maire pour tenir son pari?