« Nouvelles d’Ailleurs : Histoire de gosiers… » :
Le site du Calame étant un peu ..enrhumé ( problèmes techniques) voilà quand même ma chronique : « Nouvelles d’Ailleurs : Histoire de gosiers… » :
« Nous sommes un pays de fiestas, de joyeux lurons et de drôles de drilles… Un rien et, hop, vamonos, clap clap, flonflons, supporters remontés, gosiers encore plus remontés… ; habitude locale fort exotique que la vue de tous ces gosiers en forme. Nous sommes le pays des gosiers à vocalise.
Soit : un gosier qui ne vocalise pas n’est pas un gosier digne de ce nom. Le fait que ce gosier soit placé entre nos 2 oreilles fait de lui et un louangeur et un « applaudisseur ». Si vous n’y croyez pas, Z’avez qu’à regarder, lors d’un meeting, d’une campagne électorale, d’une sortie présidentielle ou « ministrée », l’activité de tous les gosiers en présence. Une mer de gosiers, la Mère de tous les gosiers, Père en prime, tribu obligatoire, arrières grands parents réveillés de parmi les morts et ancêtres fondateurs en lévitation….
De tribus en tribus, de villages en villages, les gosiers des Nous Z’Autres se reconnaissent à leur passion pour le clan, les autorités locales le groupe originel, lui même Oncle de tous les groupes (nous pourrions, pour plus de parité y rajouter Tante de tous les groupes.. Mais laissons la tata à la cuisine).
Nos gosiers, avant d’être de simples organes chanteurs, sont des armes politiques terriblement efficaces….
Nous héritons de ces gosiers lors de nos dégringolades dans notre vaste monde ; amoureusement transmis par des lignées d’illustres ancêtres qui ont, patiemment et avec la ténacité légendaire de ceux qui survivaient en milieu hostile, entretenu, lubrifié, perfectionné l’Art du Gosier, tout comme ils ont perfectionné l’art du manger… Chanter et manger, telles sont nos deux mamelles.
D’accord, chez certains on chante plus que l’on ne mange…C’est une question de positionnement sur l’échelle alimentaire : tout en haut les gosiers VIP, qui mangent, qui chantent et qui peuvent faire les 2 à la fois, sacrés veinards. En bas de l’échelle les gosiers qui chantent…. sans manger ; paraît que la misère ça s’apprend et que l’on s’y habitue…. Et puis, ce n’est pas à moi de redéfinir l’échelle alimentaire…. C’est comme ça : il y a les prédateurs, les grands chasseurs et il y a les « tout en bas », ceux qui, pour pallier, sûrement, au manque de nourriture, ont développé l’art de la course et du zig zag…. De toutes les façons nos savants ont entériné depuis tellement longtemps ces strates du Gosier et du Manger que ça en est devenu une vérité première, nièce ( encore la famille????) de toutes les vérités…
Entre le prédateur d’en haut et le gibier d’en bas, il y a tout un monde de gosiers en recherche d’identité…perdus dans une zone grise, un no man’s land brumeux de la bataille du manger et du chanter. Après la pluie ces habitants des confins de notre territoire arrivent à chanter et à manger en même temps…Le surlendemain de la pluie, il ne reste plus, souvent , que le chanter….
Et, dans toute cette cartographie de nos gosiers nomades, il y a une catégorie hors compétition, de gosiers typiques : le gosier politique…
N’oublions pas le Gosier premier, à l’origine de tous les big bang, faiseur de pluie et grand marabout : celui de l’homme qui habite la présidence….
Nous avons connu le gosier civil, puis le gosier militaire, puis le gosier nouveau civil ancien militaire, puis le nouveau militaire ancien civil, puis le commerçant devenu président, puis le militaire civil et militaire à la fois….
C’est que ça sert de posséder un gosier puissant de tout puissant : d’un, ça permet de parler à la radio lors des coups d’état ; de deux ça permet de déclamer que le plus fort a gagné la bataille des gosiers, le gosier servant là de relais de l’Histoire en remplaçant l’ancêtre du téléphone portable, le t’bol, annonciateur des grandes nouvelles….. L’annonce est toujours faite dans une ambiance surréaliste : toujours autant de monde autour du gosier victorieux, chacun activant son gosier à qui mieux mieux, se moquant de celui qui, malheureusement, en ces jours de « Le meilleur d’entre nous a gagné », s’est réveillé avec une pharyngite de derrière les palmiers et qui ne peut que croasser l’hymne des gosiers qui se respectent…. : « Vive..Vive…. Longue Vie….Que Dieu protège notre Sultan….Vive la Direction très éclairée et éclairante…Vive l’électricité faite homme…. La bénédiction sur notre guide éclairé, sa famille, ses descendants, ses ancêtres et même ceux que l’on ne connaît pas… Vive le gosier royal »….
Bien sûr, comme à tout congrès de gosiers il y a les gosiers « déjà vu », les intermittents du spectacle, les experts en camouflage, ceux qui ont trimbalé leurs gosiers à toutes les victoires… Ce sont les gosiers nomades, touchants rappels de nos us et coutumes locales…
Je ne parlerai pas des gosiers amoureux : ceux là vocalisent « Madame, d’amour vos beaux yeux mourir me font », câlinent, experts en roucoulades…..
Il y a aussi les gosiers râleurs, toujours en train de rouspéter après tout et n’importe quoi : les mouches, les cafards, les boutiquiers, les impôts, la Somelec, les voisins, le ciel, la pluie, le soleil, la guetna, les haricots, moi, les maux de ventre, la belle mère….Ils n’ont d’autre utilité que d’amuser la galerie….
Il y a les gosiers hybrides, une fois là, une fois ici, si tant est que je puisse vous définir ce qu’est un ici et ce qu’est un ailleurs.. Etant donné que nous sommes toujours l’ailleurs d’un ici et vis et versa, ou, comme on dit dans ma tribu à gosiers guerriers, « regardons vers le Nord Ouest », laissons donc ces gosiers là à leurs cartographies des là bas, ici, à côté, tout près, loin, très loin, derrière la dune après l’arbre en boule, au coude du marigot, etc etc….
Une nouvelle race de gosiers est apparue sur le marché déjà fort encombré des gosiers à usage des Nous Z’Autres : le gosier indigné, réclamant, de gosiers en gosiers, la mort pour un pauvre type…Ces gosiers là apparaissent après la prière du Vendredi….Ce sont les derniers arrivés dans notre monde de gosiers de fêtards…. Nous ne les avons pas encore vraiment testés mais il semble qu’ils sont dans un état de marche impeccable, puissants…. L’indignation vertueuse boostant ces gosiers là, nous ne pouvons que les entendre…
Passons sur ces gosiers quelque peu antipathiques….
Bientôt (cela devait se faire ce lundi mais, les voies du gosier impérial étant impénétrables, il y a report, mot à la mode) nous aurons le nouveau gosier de l’Assemblée dite nationale, fraîchement achalandée, prête à accueillir plein de gosiers à une seule voix…. Exit les anciens gosiers défraîchis qui ont usé leurs vocalises plus qu’il n’était décidé par la loi. Bienvenue aux nouveaux gosiers….
Et, dans quelques mois, on sera invité au grand bal des gosiers présidentiables….entourés de leurs gosiers applaudisseurs…
Et on recommencera les grands congrès de gosiers…
C’est ainsi : chez Nous, les Nous Z’Autres, tout n’est que question de gosiers… C’est cela qui fait notre charme attractif…. : les zigzags, les militaires, les gosiers et…moi.
Salut
Mariem mint DERWICH »
ROSSO:Investiture du maire
Le mercredi 22 janvier, aux environs de 10heures, les locaux de l’hôtel de ville étaient plein de monde. Militants et sympathisant du parti El Wiam sont venus pour assister à l’investiture de Sidi Diarra.
L’ambiance était bon enfant les sonos déversaient de la musique et la foule chantait et dansait.
La cérémonie fut présidée par une délégation venue de Nouakchott qui comprenait M. Saidou Sall directeur des libertés publics au ministère de l’intérieur et de la décentralisation, en présence du wali du Trarza, M Isselmou /Sidi, du hakem de Rosso et des autorités sécuritaires de la ville.
Après avoir expliqué les modalités du vote pour élire les adjoints, l’opération s’est déroulée dans la plus grande transparence et a vu El Wiam rafler les cinq sièges face à son challenger l’UPR qui n’avait d’ailleurs qu’un seul candidat. Ainsi les cinq conseillers se répartissent comme suit :
Labaye Lamine Kane 1ere adjointe au maire
Alpha Souleye Ba
Aminetou / Sidi Bouya
Babacar Baye Gueye Sarr
Hbib /Abeid
Le wali dans son allocution a assuré le conseil de la disposition de l’administration d’accompagner le conseil durant leur mandat et les a surtout invité de mettre aux placards leur étiquette politique pour se consacrer pleinement aux taches qui les attendent.
Enfin le nouveau maire lui a mis l’accent sur le fait que les appartenances politiques n’ont plus droit de cité et que le conseil municipal est au service de la collectivité et que tous doivent œuvrer pour relever les défis innombrables qui les attendent entre autre faire de Rosso une vitrine du pays digne de ce nom.
Il faut noter que le maire sortant le Pr. Fassa Yerim présent dans les lieux a été chaudement applaudi et surtout ce qui a frappé les esprits c’est ce geste fort : les employés de la commune malgré deux mois d’arriérés de salaire ont offert au maire un somptueux boubou de Bazin bien cousu. Cela dénote si besoin était des bonnes relations que le maire sortant a tissé avec son personnel. Ce dernier ne tarit pas d’éloges en son endroit et a tenu à l’exprimer dans ce geste symbolique
BONNE ET HEUREUSE ANNEE
une année s’en va , une autre lui succede nous esperons du plus profond de nous meme que 2014 nous apportera moins de souffrance et de désolations même si cet optimisme est temporisé par les tensions a travers le monde.
Mais Osons toujours espérer
A toutes et à tous je vous souhaite bonne et heureuse année 2014
Gracias Profesor
La population de la commune de Rosso s’est exprimée massivement lors des élections municipales de 2006 pour un changement radical dans la gestion des affaires de la cité. Elle avait jeté son dévolu sur une équipe dynamique à sa tête de laquelle le Pr Fassa Yerim qui a vite compris l’enjeu et l’importance de la tâche qui l’attendaient et s’est attelée à apporter des réponses concrètes à la demande des populations et ce, dans une conjoncture parsemée d’embuches et de contraintes diverses liées principalement aux esprits revanchards des politiciens vaincus qui privilégiaient l’intérêt particulier à la satisfaction des besoins premiers des populations. Conscient de l’importance de la mission qui l’attendait, le Maire de la commune s’est rendu compte que les seuls moyens de la commune ne pouvaient apporter aucune solution aux problèmes ainsi posés. Fort de ce constat il mit en œuvre son capital relationnel et développa ainsi une coopération décentralisée basée sur le respect mutuel et l’entraide, ainsi qu’un partenariat fécond apte à résorber l’ensemble de ces préoccupations qui sont celles des populations de sa commune.
parmi ces actions concrètes, on note l’accès à l’eau potable des populations de Breun Darou, Breun Gouyard, Tékech, Dieuk, PK7 à PK24 sur la route Nouakchott-Rosso, Garak, Hseyaleyat, Chigara, R’gheywat, Rabany. Un important réseau regroupant l’ensemble des villages Est de la commune dont l’adduction en eau potable est réalisée et l’enveloppe évaluée à 600.000 Euros, un co financement des partenaires et de la commune..
Rosso est la seule commune qui va atteindre les objectifs du millénaire pour l’eau potable en 2014.
Sur le plan sanitaire, en plus de la prise en charge salariale de la quasi-totalité des agents de santé de base évoluant dans les postes de santé des localités et de la ville de Rosso, la mise en place de 2 ambulances(SAMU) à l’intérieur de la ville a permis de soulager les populations particulièrement les femmes en état de grossesse qui éprouvaient des difficultés pour se rendre au centre de santé ou à l’hôpital. Le centre de dépistage du cancer du col de l’utérus constitue une réalisation digne d’éloge,
En seulement 3 mois ce centre a pu recevoir plus de 300 femmes malgré son fonctionnement limité (une fois par semaine) du fait de l’occupation à Nouakchott des techniciens qui en ont la charge. En outre, les populations ont toutes en mémoire l’éradication de la bilharziose.
Le maire a travaillé également à la réalisation des voiries dans le cadre du Programme de Développement Urbain PDU qui ont permis de désenclaver les quartiers de Satara, ces projets sont effectivement réalisés à la demande de la commune sur financement de la Banque Mondiale BM. Il en est de même pour la route Garack –Rosso et Guidakhar-R’gheywat.
Sur le plan de l’assainissement, en plus des caniveaux (7 Km) déjà réalisés dans le cadre du PDU,
la commune a disponibilisé plus d’une dizaine de motopompes pour l’assainissement à l’intérieur des quartiers. La construction de blocs de toilettes modernes équipés de chauffe-eau solaire, au dispensaire et au marché de Médine de même que la réhabilitation du bloc de toilettes près du Restaurant Mairie, complète le dispositif mis en place en matière d’hygiène et d’assainissement.
Soucieux du développement culturel de la jeunesse de Rosso, le premier souci du Maire a été de mettre en place un cyber équipé d’une dizaine d’ordinateurs performants avec une connexion à Internet (Wifi) où sont dispensés des formations sur les NTIC aussi bien en français qu’en arabe. Il a par ailleurs créé un site web pour la mairie en plus d’une page Facebook (Mairie Rosso) qui permet à tout en chacun de s’exprimer librement sur l’action communale. La mairie a toujours participé à l’organisation de manifestations culturelles qu’elles soient religieuses ou artistiques.
L’importance de la demande a permis de disponibiliser un bus pour le transport des jeunes en général et des sportifs en particulier quel que soit la discipline sans discrimination aucune. Des équipements sportifs (maillots, ballons, etc.) sont également donnés aux associations de quartiers et village de la commune.
Le premier magistrat de la ville de Rosso a mis à la disposition des écoliers un bus scolaire qui transporte les élèves du Pk 10 au lycée, il a également procédé à la réalisation d’infrastructures scolaires dans certaines localités et a réhabilité de nombreuses constructions à l’intérieur de la ville (école Satara, El Varough, école 1 et 2, école PK15 et Leugdem). Il a aussi apporté dans le cadre de la coopération décentralisée du matériel et fournitures scolaires ainsi que des équipements bureautiques qui ont contribué largement à l’ouverture d’un cyber au lycée.
Même en fin de mandat, le maire ne s’est pas économisé, il a continué à vendre sa ville à l’intérieur qu’à l’étranger. Récemment en visite en France il a rencontré le Président français François Hollande auquel il n’a pas manqué de faire part des ambitions qu’il nourrit pour sa cité. Le Professeur Yerim Fassa qui n’a pas été désigné par son parti pour défendre ses couleurs au scrutin de novembre 2013 n’en demeure pas moins persuadé qu’il continue d’avoir la confiance du Président de la République auquel il réitère son engagement et son soutien indéfectible. Le maire sortant de Rosso au service de la République et prêt à le servir sous la direction éclairée du Président Mohamed Ould Abdel Aziz.
HOBD
35 ans, plus d’un quart de siècle, une vie. Une génération !
35 ans, pendant lesquels chaque escouade débarque après l’autre, damnant la précédente avec des accents épiques et une exaltation dignes d’une armée de retour de l’une de ces campagnes héroïques qui ont marqué l’histoire.
35 ans de redressement national, de salut national, de justice et démocratie , de haut conseil démocratique et de rectification et d’autant de dénominations et de slogans juste bons à abuser tous ceux qui jouent aux naïfs et qui accompagnent sans conviction le tempo en battant la mesure du rythme binaire constant sur lequel les trompettes ne font qu’intervertir les phrases ; en contrepoint, rien n’a jamais altéré , tout le long de cette période, l’harmonie originelle.
35 ans pendant lesquels toute personne pourvue de mains habiles à produire de bruyants applaudissements et une langue quelque peu exercée dans l’art de la flagornerie, est hissée au pinacle, quel que soit par ailleurs la nature de son parcours ou son niveau intellectuel. Pire encore, n’importe quel homme en armes, impudent et inculte qui a l’outrecuidance d’exprimer de manière plus ou moins brusque son ambition d’accéder au pouvoir, devient du jour au lendemain, sans coup férir, Président de la République.
35 ans au bout desquels un nouveau lexique est apparu de sorte que les mots parviennent à signifier tout et son contraire. Par exemple, le mot Avenue signifie désormais une suite anonyme de nids de poule jonchée de détritus détrempés ; l’école, quant à elle, correspond maintenant à des baraques où l’on cultive activement chez les plus jeunes l’analphabétisme et l’intolérance tandis que de méchants mouroirs affichent fièrement un insigne lumineux portant la mention Centre hospitalier.
21 ans ponctués de campagnes électorales festives et pluralistes au bout desquelles introduire un bulletin de vote dans l’urne est un acte aussi utile que d’appliquer un cautère sur une jambe de bois ou, si l’on préfère se soulager, pisser dans un violon.
35 ans, une odyssée ! 35 ans, une longue série de brimades qui, par leur ampleur, ont permis à notre espèce, n’en déplaise à Darwin et les autres, d’évoluer, de se métamorphoser en un temps record. Un homme nouveau, un genre de protée est né à force de danser sur le rythme binaire de la marche….en avant. Un être égocentrique, dépendant et vénal.
Une espèce dotée d’une nouvelle peau qui, à l’instar de celles de certains reptiles, mue ou déteint au besoin. Cette carapace qui le protège de toute forme d’altruisme lui permet de jouir cyniquement de ses avantages et le confronte cependant tous les jours, telle une peau de chagrin, aux signes précurseurs d’une mort annoncée.
Des signes que cet être ne peut déchiffrer, aveuglé qu’il est par la quête des « lumières et des honneurs » et par son profond dédain de cet océan qui l’entoure de tous côtés et dans lequel patauge désespérément une armée de miséreux.
Il y flotte repu et béat, confiant en son prodigieux talent d’adaptation. Face à lui, des rêveurs éveillés, d’incurables optimistes, incapables de se délester de l’autre, en proie aux convictions et au démon d’un humanisme devenu chez nous étrangement désuet.
Face à ceux-ci, s’agitent des illuminés dont la foi veut nous embarquer dans un navire dont l’ancre est dans le ciel. Une ratatouille, un capharnaüm, un panier de crabes, un pays allant à vau-l’eau, filant sur un terrain a priori solide, de plus en plus mué en sables mouvants. Un convoi accroché à une locomotive certes haut le pied mais pleine de vide filant à toute allure vers….l’inconnu et peut-être « qu’à Dieu ne plaise » vers le chaos.
Nana Mint Cheikhna
Nouakchott 5 décembre 2013