Pr Yerim Fassa : bouée de sauvetage de l´INSAF pour la commune de Rosso
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A l’approche de l’heure fatidique du choix de son candidat à la mairie , le parti INSAF traverse une période trouble a Rosso où les tiraillements entre tendances laminent le parti.
Cette guéguerre s’est invitée même au meeting du parti où chaque camp voulait montrer ses muscles. Ce climat politique tres tendue est perceptible dans tous les salons de la ville y compris meme à Nouakchott.
Compte tenu de son potentiel agro economique et de ses perspectives prometteuses, Rosso devrait rester dans le giron du camp presidentiel pour bosster l´emploi et favoriser l´auto suffisance alimentaire.
Devant ces defis et compte tenu du climat politique délétère (Que du « je t’aime moi non plus ») un homme sort tres largement du lot : le professeur Yerim Fassa.
L’homme est une icône et une référence, respecté par tous à Rosso.
D’abord dans le contexte actuel il a su par sa sagesse rester au dessus de la mêlée gardant des rapports amicaux avec tous les protagonistes.
Son age et son passé militaire, militent beaucoup en sa faveur, dans ce contexte electrique, prejudiciable à la paix et la stabilité de la ville.
Par son ouverture, le Pr Fassa peut reunir autour de sa candidature, toutes les tendances et mouvements .
Il faut noter que lors de son mandat à la commune, ses réalisations sont jusqu’à aujourd’hui très appréciées par les populations. Il a notamment su faire bénéficier à la Cité les avantages de la coopération décentralisée grâce à son carnet d’adresses bien fourni.
Dans le contexte actuel son choix serait salvateur pour le parti et aiderait beaucoup à canaliser toutes ses forces dispersées.
Au cours de cet ultim mandat qu’il souhaite briguer, il saura sans doute faire bénéficier à la jeunesse et aux femmes, ses principaux soutiens, de son expérience et ils apprendront aussi à ses côtés avant qu’il ne leur lègue les clés de la gestion de la cité. Il contribuera ainsi à restaurer un climat politique apaisé à Rosso et l’emergence d’une classe politique consciente et orientée vers les veritables defis de developpement.
Cosigné
Djigo & Ndiaye
Rosso, ville fantôme
Les fantômes n’existent peut-être pas mais il y a des villes fantômes. Rosso en est une. Quiconque a connu Rosso il y a dix ans, a un pincement au cœur en se promenant dans la ville aujourd’hui. Le spectacle des rues complètement défoncées et des canaux complètement ensevelis est désolant. C’est à croire que la ville a été abandonnée et laissée à elle-même.
Il y a quelques années, la commune sous la direction d’un maire atypique avait donné un visage nouveau à Rosso. Le maire qui conduisait sa voiture, n’hésitait pas a prendre le râteau ou la pelle pour ramasser les ordures lui-même, de jour comme de nuit. Le maire n’hésitait pas à prendre le volant du camion qui allait jeter les ordures à la décharge hors de la ville.
Mais les querelles de clocher entre clans d’un même parti ont écarté le maire atypique. Ses successeurs sans doute débordés par l’ampleur des tâches a effectuer n’ont pas pu mettre en œuvre leurs programmes. Ce qui a conduit à la décadence après quelques années d’espoir.
A la veille d’une échéance cruciale – les municipales – beaucoup de politiques s’agitent pour briguer la commune. Tous les coups bas sont permis mais un homme reste discret et au dessus de la mêlée. Il ne peut pas descendre dans l’arène pour se mêler à la masse. Il est trop grand pour cela. Il s’agit du maire atypique cité plus haut. Un homme qui a un bon carnet d’adresses, qui a de l’expérience et qui jouit de la confiance des bailleurs et autres partenaires. A tous ces atouts, cet homme ajoute un profond attachement à sa ville.
Le Professeur Fassa Yérim pour ne pas le nommer est en effet candidat à l’investiture de son parti. L’homme, éminent cardiologue est sollicité par des rossossois qui se souviennent de son passage à la tête de la commune entre 2007 et 2013. Malgré des entraves de toutes sortes et des blocages systématiques, il avait réussi à mettre en œuvre plusieurs programmes, notamment pour la voirie, l’assainissement, et l’évacuation des eaux de pluie afin de résoudre l’équation de la mobilité pendant l’hivernage.
Toutes ces réalisations concrètes ont été malheureusement détruites par une décennie de léthargie.
Aboubakry Djigo