La politique, entre illusions et responsabilités
La politique, cette grande scène où les mots sont des armes et les idées des étendards, mérite aujourd’hui une réflexion critique, à la fois lucide et engagée. Dans un monde saturé de promesses enchanteresses et de discours soigneusement calculés, comment distinguer l’authentique de l’illusion
Platon lui-même définissait la politique comme « l’art de gouverner les hommes par la tromperie ». Si cette vision peut paraître cynique, elle trouve des échos troublants dans notre réalité contemporaine. Les grands discours, les slogans séduisants, tout semble conçu pour capter nos émotions plutôt que pour éclairer nos jugements. Pourtant, cette mascarade ne saurait suffire à masquer les enjeux cruciaux de nos sociétés.
Rappelons qu’Aristote, lui, voyait en l’homme un « animal politique », doté de raison et capable de discernement. Il nous appartient donc de questionner les paroles de ceux qui prétendent nous représenter. Refuser d’être de simples spectateurs passifs et redevenir acteurs de la démocratie est plus qu’un droit : c’est un devoir.
Nietzsche nous avertit également : « Celui qui lutte contre des monstres doit veiller à ne pas devenir monstre lui-même. » Ce message résonne avec force dans une époque où la quête du pouvoir semble parfois étouffer les idéaux. La politique ne doit pas être un simple jeu stratégique : elle est, ou devrait être, un service rendu à la communauté. Pourtant, combien de fois avons-nous vu les promesses de campagne se muer en instruments de domination ou de contrôle ?
Rousseau, avec son concept de contrat social, nous offre une boussole : les gouvernants doivent être au service du peuple, et non l’inverse. Mais qu’en reste-t-il aujourd’hui, face à des institutions souvent déconnectées des préoccupations citoyennes ? Il est urgent de rappeler à ceux qui nous dirigent qu’ils nous doivent transparence, respect et justice.
Enfin, n’oublions pas Kant, pour qui l’éthique est indissociable de la politique. « La liberté de chacun est limitée par la liberté des autres », écrivait-il. Cette règle simple, mais fondamentale, doit guider l’action publique. La politique, si elle veut retrouver sa noblesse, doit respecter la dignité et les droits de tous.
Dans ce théâtre parfois obscur, notre rôle est de rester vigilants, informés, engagés. La vérité et la justice ne triompheront que si nous les plaçons au cœur de nos choix, de nos luttes et de nos espoirs. À nous de réaffirmer que la politique, bien plus qu’un art de la persuasion, est avant tout un art de servir.
Amadou ndiaye
amadouabdoul@gmail.com
Crise dans l’éducation : une urgence nationale qui ne peut plus attendre
Depuis près de quatre ans, le bras de fer entre l’État et les syndicats des enseignants s’enlise, plongeant des milliers d’élèves dans un état de désarroi inquiétant. Ce conflit prolongé met en lumière une réalité alarmante : l’éducation, pilier fondamental de tout développement durable, est reléguée au second plan dans les priorités nationales.
Alors que des sommes colossales sont allouées à des secteurs comme l’agriculture ou les infrastructures, les enseignants, pourtant acteurs clés de la construction de l’avenir, sont laissés pour compte. Privés des moyens nécessaires pour dispenser une éducation de qualité, ils peinent à remplir leur mission essentielle.
L’éducation ne se limite pas à un simple droit constitutionnel : elle est le socle sur lequel repose toute société prospère. Sans elle, les jeunes générations sont privées des outils nécessaires pour exploiter pleinement leur potentiel et contribuer efficacement au développement de la nation. Une société qui néglige l’éducation compromet irrémédiablement son avenir.
Aujourd’hui, il est impératif que les autorités reconnaissent la gravité de cette crise et prennent des mesures concrètes et durables. Les négociations avec les syndicats doivent aboutir à des solutions justes et équitables, qui garantissent à la fois le bien-être des enseignants et l’avenir des élèves.
Sacrifier l’éducation sur l’autel des intérêts politiques ou économiques n’est plus une option. Il est de notre devoir, en tant que citoyens, d’exiger un changement radical. L’éducation doit redevenir une priorité nationale, au cœur des politiques publiques, pour garantir un avenir meilleur à nos enfants et, par extension, à toute la nation.
Les enjeux sont trop grands pour que nous restions passifs. Investir massivement dans l’éducation, c’est investir dans la stabilité, la paix et la prospérité de demain. Il est temps d’agir.
Un monde d’injustice et l’hypocrisie des puissants
La Cour pénale internationale (CPI) a récemment émis un mandat d’arrêt international contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Bien que largement symbolique, cette décision constitue une rupture avec le laxisme habituel de la communauté internationale face aux violences commises à Gaza et au Liban. Pourtant, certains États, prompts à se dresser en défenseurs des droits, ont critiqué cette initiative. Où étaient-ils lorsque des enfants palestiniens périssaient sous les bombes ou étaient brûlés vifs dans une indifférence glaçante ?
Cette situation illustre une réalité bien plus vaste : un monde gangrené par des injustices multiples et une gestion biaisée de ces dernières par ceux qui détiennent le pouvoir. Sur le plan politique, certains dirigeants jouissent d’une impunité totale, protégés par des alliances stratégiques, tandis que d’autres sont immédiatement condamnés. Les massacres en Palestine, au Yémen ou au Myanmar n’ont pas la même résonance que ceux perpétrés ailleurs, même lorsqu’ils atteignent des niveaux similaires d’horreur. Cette différence de traitement s’accompagne d’une injustice économique criante. Alors que des milliards de personnes vivent dans la pauvreté, victimes d’un système global qui favorise une minorité riche, les puissances mondiales continuent d’exploiter les ressources des nations vulnérables sous couvert d’aides humanitaires ou d’accords commerciaux inéquitables.
L’injustice sociale ajoute une autre couche à cette sombre réalité. Racisme, discriminations, inégalités de genre, privation d’accès à l’éducation ou aux soins de santé : autant de fléaux qui frappent toujours les plus faibles. À cela s’ajoute une injustice environnementale criante, où les pays les moins responsables du réchauffement climatique en subissent les conséquences les plus graves, tandis que les grandes puissances polluantes se dérobent à leurs responsabilités.
Dans ce contexte, l’attitude à deux vitesses de l’Occident interroge. Celui-ci n’hésite pas à sanctionner des acteurs comme Vladimir Poutine pour des crimes similaires, tout en fermant les yeux sur les exactions israéliennes, malgré des décennies de violations des droits humains. Cette morale sélective mine la crédibilité des institutions internationales et nourrit le désespoir des opprimés. Comment croire en un monde juste, lorsque certains crimes sont excusés par des intérêts géopolitiques ?
Pourtant, la décision de la CPI, offre un rayon d’espoir. Elle brise un silence complice et rappelle que la justice, bien que tardive, peut finir par s’imposer. Mais cet espoir reste fragile. Pour qu’il se concrétise, il est indispensable que la communauté internationale dépasse ses hypocrisies et applique une justice véritablement universelle. Les opprimés du monde entier ne demandent pas la charité, mais une équité réelle, où chaque vie, chaque souffrance, aurait la même valeur, quel que soit l’identité de l’oppresseur.
Amadou Ndiaye
amadouabdoul@gmail.com
L’horreur atteint son apogée : une jeune fille sauvagement assassinée en plein jour à Rosso
Rosso est en état de choc. Un crime d’une brutalité rare, comme jamais vu auparavant dans cette paisible ville, a eu lieu en plein jour.Une jeune fille a été retrouvée assassinée de manière atroce, laissant les habitants dans une stupeur et une peur profondes. La scène du crime révèle des détails terrifiants: la victime, sauvagement éventrée, semble avoir été mutilée de
façon rituelle, avec des organes manquants – selon les témoins, ses reins auraient disparu.
L’atrocité de cet acte dépasse l’entendement. Il n’est pas question ici d’un simple meurtre, mais ‘une cruauté inhumaine qui suscite horreur et indignation dans toute la communauté.
Certains observateurs n’hésitent pas à parler d’un crime rituel, évoquant la possibilité que la jeune fille ait été sacrifiée pour d’obscures pratiques occultes.
Face à la gravité de ce crime, les regards se tournent vers les communautés étrangères dont certains ont déjà été placés en garde à vue pour interrogatoire. Cette piste
est actuellement explorée par les forces de l’ordre, qui tentent de comprendre les motivations d’un acte d’une telle barbarie.
Les habitants de Rosso, pour qui de tels actes n’étaient qu’un lointain écho, sont désormais confrontés à la réalité de l’insécurité grandissante . Le traumatisme est profond et le besoin de justice est criant.
Amadou Ndiaye
amadouabdoul@gmail.com