Violence contre un journaliste : un défi pour la liberté de la presse en Mauritanie

La protection des journalistes et le droit à l’information sont des piliers fondamentaux de toute société démocratique. L’affaire récente impliquant l’homme d’affaires Zine El Abidine Ould Sadava met en lumière ces enjeux cruciaux.

D’après une dépêche relayée par Madar, le juge d’instruction du sixième tribunal de Nouakchott Ouest a décidé de renvoyer Ould Sadava en prison après une demande formulée par le ministère public. Ce dernier est accusé d’avoir agressé physiquement le journaliste Hanafi Ould Dahah lundi soir dernier, devant le siège de sa chaîne TTV.

Screenshot_20250201-173730_GoogleCet incident illustre les menaces qui pèsent sur la liberté de la presse et le droit du public à être informé. Les journalistes, garants du débat public et de la transparence, doivent pouvoir exercer leur métier sans crainte d’intimidation ou de représailles. Toute violence à leur encontre constitue une atteinte à la liberté d’expression et au droit des citoyens à accéder à une information libre et indépendante.

Ould Sadava a été inculpé pour « agression physique ne remplissant pas les conditions de représailles ou du prix du sang », en vertu de l’article 287 du Code pénal mauritanien. Cette affaire rappelle l’urgence de renforcer la protection des professionnels de l’information et d’assurer que de tels actes soient sanctionnés conformément à la loi.

Le respect du droit à l’information passe par la défense des journalistes contre toute forme de violence ou de pression. Il est du devoir des autorités et de la société civile de veiller à ce que ces principes fondamentaux soient respectés et protégés.

[Source : Madar]

H

 

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