*Filières Peaux et Cuirs : Redynamiser lACPPCM

L’Association des Collecteurs et Promoteurs des Peaux et Cuirs en Mauritanie (ACPPCM)en partenariat avec le PRAPS vient d’effectuer une mission à l’intérieur du pays pour redynamiser les centres de collectes et en ouvrir d’autres. Il s’agit pour l’association de corriger les dysfonctionnements apparus dans son fonctionnement pour mieux tirer profit de la filière Peaux et Cuirs, dans un contexte marqué par la concurrence d’opérateurs étrangers.

L’Association des collecteurs et promoteurs des peaux et Cuirs en Mauritanie (ACPPCM), créée en 2014 a été agréée par le ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation en juillet 2014. L’association a pour objectif de valoriser les peaux et cuirs ainsi que leurs dérivés pour l’exportation.
Les activités de l’ACPPCM couvrent la collecte, le tannage, le traitement, la conservation et la commercialisation en Mauritanie et à l’extérieur. Le siège social de l’ACPPCM est à Nouakchott.
Les activités de collecte et d’exportation de peaux constituaient une source considérable de revenus pour plusieurs acteurs nationaux (bouchers, femmes tanneuses, collecteurs intermédiaires, exportateurs nationaux, etc.). Ces dernières années ces activités ont connu de sérieuses difficultés liées au manque de fonds de roulement pour l’approvisionnement en peaux de qualité afin de fournir des produits (semi finis, finis) conformes à la demande extérieure de plus en plus exigeante en terme de qualité ; en plus, il y a la concurrence d’opérateurs étrangers qui disposent de plus de moyens financiers. C’est pour cette raison que l’on observe un certain ralentissement de l’activité des six centres de collecte de peaux & cuirs (CCPC) et une réduction des revenus dans la filière.
Pour faire face à ces difficultés, l’ACPPCM a sollicité l’appui du PRAPS-2-MR afin d’améliorer les performances de la filière et la redynamisation des CCPC.
L’audit organisationnel réalisé avec l’appui du PRAPS a permis d’élaborer une stratégie de renforcement de l’ACPPCM et d’améliorer les services rendus aux acteurs à la base.
Les audits ont permis de réaliser un plan stratégique de renforcement des capacités de l’association, décliné en plans d’actions sur la base de plusieurs contraintes :
 Manque de dispositifs organisationnels en OSP performant pour les acteurs des filières peux et cuir
 Insuffisance des moyens humains (personnel administratif et financier) et matériels pour mettre en place des représentations au niveau de toutes les zones d’abattages des animaux du pays
 Manque de qualification et de professionnalisme des acteurs de la filière en techniques de traitements et de conservation des P&C (tanneurs, bouchers)
 Manque d’infrastructures de conservation appropriée des P&C
 Manque de produits de traitement et de matières premières
 Absence de lien régulier entre les acteurs locaux et les opérateurs industriels
 Manque d’appui pour l’exportation des peaux et cuirs
 Absence de S/E des activités programmées et réalisées
Cet audit a permis de définir ses objectifs précis :
- Structuration et opérationnalisation organisationnelle de l’ACPPCM
 Renforcement des capacités opérationnelles de l’ACPPCM
 Renforcement des dispositifs techniques
Pour mettre en œuvre les plans d’actions validés et financés par le PRAPS2-MR, l’ACPPCM a effectué du 27 avril au 16 mai 2024 une mission de redynamisation de ses centres de collecte et d’identification des nouvelles zones d’extension de ses activités et de celles des CCPC.
C’est ainsi que l’ACPPCM a envoyé MM. Kane Mamoudou président de l’association et chef de mission, Mohamed Salem, vice-président, Loubeyd Maaloum, adjoint au trésorier général adjoint et Adenane Djigo, consultant indépendant, pour visiter les wilayas suivantes : Hodh El Gharbi (Aioun, Tintane), Assaba (Kiffa, Guérou), Brakna (Aleg), Gorgol (Kaédi), Trarza (Rosso). La mission a pu rencontrer différents acteurs (collecteurs, bouchers, dépeceurs, tanneuses), faire un diagnostic de la filière et mettre en place des bureaux locaux.
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L’objectif général est d’assurer le renouvellement des instances de l’ACPPCM et faire le diagnostic et la planification participatifs des activités nécessaires pour la mise en place et le renforcement de l’opérationnalité des structures de représentation organisationnelle autour des centres de collectes des peaux et cuirs et des infrastructures d’abattage.
Les objectifs spécifiques de la mission étaient d’identifier les zones potentielles d’abattage et de collecte de peaux pour la mise en place de nouveaux centres de collecte des peaux, de réactualiser les dispositifs de gestion et de gouvernance des centres de collecte, d’identifier les outils et les besoins de renforcement des capacités des dispositifs de gestion des structures de l’ACPPCM autour des centres de collecte et des infrastructures d’abattage et leurs moyens de fonctionnement.

En terme d’approche méthodologique, l’ACPPCM a tenté de tirer parti des visites de terrain, afin :
 D’informer, d’échanger sur la filière et de se faire connaitre au niveau des autorités régionales et départementales ;
 La tenue d séances de diagnostic avec les acteurs de la filière, et les STD du ME et du MASEF pour l’identification des acteurs et des zones principales d’abattage et traitement des peaux.
 La tenue de réunions de sensibilisation-information avec les acteurs de la filière des peaux et cuirs, notamment les bouchers, les dépeceurs, les collecteurs intermédiaires des peaux, les femmes tanneuses au niveau des abattoirs, des aires d’abattage et des centres de collecte et traitement des peaux.

Il n’est pas inutile de rappeler que durant toute la mission, la fédération a travaillé de façon inclusive et concertée avec l’ensemble des acteurs, en intégrant surtout les jeunes et les femmes.



La farce électorale en Afrique : quand le ridicule devient la norme

 

Dans le théâtre politique africain, les élections se transforment en comédies prévisibles où le résultat est déjà écrit. Des milliards sont dépensés pour maintenir des régimes en place, au mépris même de la démocratie. Et qui sont les spectateurs de ce spectacle burlesque ? Les puissances occidentales, applaudissant en coulisses tout en protégeant leurs intérêts.

 

Mais pourquoi l’Afrique devrait-elle suivre le scénario imposé par l’Occident ? Pourquoi ne pas tracer sa propre voie vers le développement, loin des regards scrutateurs des anciennes puissances coloniales ? Ces questions brûlantes se posent alors que les pays africains, des géants du Sahel aux côtes de l’Afrique de l’Ouest, défient les attentes extérieures et revendiquent leur droit à l’autodétermination.

 

Dans cette saga politique, le Sahel émerge comme un bastion de résistance, refusant d’être cantonné aux rôles assignés par d’autres. Car chaque nation a le droit de prendre les rênes de son destin, de forger sa propre histoire sans ingérence étrangère.

 

Alors que les projecteurs se braquent sur l’Afrique, une question persiste : quand le ridicule devient-il insupportable ? Et surtout, quand la farce électorale laissera-t-elle place à une véritable démocratie, authentique et respectueuse de la volonté populaire ?



Tribalisme, Corruption et Développement: Les Défis de la Mauritanie

Depuis son indépendance, notre pays , la Mauritanie e lutte contre des maux endémiques qui entravent son développement et sapent sa cohésion sociale. Parmi ceux-ci, le tribalisme émerge comme une force destructrice, alimentant les injustices et entravant le progrès. Malgré les appels à l’unité nationale, le tribalisme continue d’influencer les politiques et les décisions gouvernementales, sapant ainsi les efforts pour construire une société juste et égalitaire.Un autre obstacle majeur est la corruption, profondément enracinée dans les institutions politiques et sociales du pays. La corruption est devenue une norme acceptée, détournant les ressources publiques et sapant la confiance du peuple envers ses dirigeants. Ce laxisme et détournement des fonds publics créent un climat de méfiance et de désespoir, freinant toute tentative sérieuse de développement économique et social.Alors que la Mauritanie se prépare pour une nouvelle élection présidentielle, les attentes sont élevées quant à la capacité des nouvelles autorités à aborder ces défis de front. La question cruciale qui se pose est de savoir si le prochain gouvernement optera pour le changement dans la continuité ou une rupture nette avec les politiques passées.Le changement dans la continuité pourrait signifier une prolongation des mêmes politiques qui ont favorisé le tribalisme et la corruption. Cependant, cela ne ferait qu’approfondir les divisions et perpétuer les injustices sociales.En revanche, une rupture significative avec le passé nécessiterait un engagement ferme en faveur de la justice sociale, de la transparence et de la bonne gouvernance. Cela pourrait impliquer la mise en place de réformes institutionnelles radicales, visant à éliminer le tribalisme et à combattre la corruption à tous les niveaux de la société.Le chemin vers un avenir meilleur pour la Mauritanie passe par la reconnaissance de ces défis et par une volonté politique sincère de les surmonter. Les électeurs doivent demander des comptes à leurs dirigeants et exiger des mesures concrètes pour mettre fin au tribalisme et à la corruption. Seule une rupture nette avec les politiques du passé permettra à la Mauritanie de réaliser son plein potentiel et de garantir un avenir meilleur pour ses citoyens.



De l’exposition de nos vies sur les réseaux sociaux**

 

 

 

 

 

Dans l’ère numérique actuelle, les réseaux sociaux sont devenus des espaces incontournables où les individus partagent les moments de leur vie, des plus banals aux plus extraordinaires. Cependant, cette pratique omniprésente n’est pas sans conséquences. L’exposition de nos vies sur ces plateformes peut avoir un impact significatif sur notre bien-être et notre vie sociale.

L’une des conséquences les plus évidentes de l’utilisation intensive des réseaux sociaux est la perte de vie privée. En partageant des détails intimes de notre quotidien, nous exposons notre vie à un public potentiellement immense, ce qui peut compromettre notre sécurité et notre intimité.

Les réseaux sociaux sont souvent le théâtre de mises en scène soigneusement orchestrées de vies parfaites. En comparant nos propres vies à ces images idéalisées, nous pouvons ressentir un sentiment d’insatisfaction et d’inadéquation, ce qui peut affecter négativement notre estime de soi et notre bonheur.

Partager des informations personnelles sur les réseaux sociaux peut également entraîner des risques pour notre sécurité. Des individus malveillants peuvent utiliser ces informations pour nous cibler, que ce soit pour du harcèlement en ligne, du vol d’identité ou même des actes criminels.

*Cependant, les réseaux sociaux ne sont pas uniquement source de problèmes.*

Ils offrent également des possibilités de connexion avec les autres, de partage d’idées et d’expériences, ainsi que de création de communautés. En utilisant ces plateformes de manière consciente et réfléchie, il est possible de minimiser les risques tout en maximisant les avantages.Screenshot_20240525-214837_Google

En fin de compte, l’exposition de nos vies sur les réseaux sociaux est un phénomène complexe avec des implications variées. Il est important de trouver un équilibre entre le partage et la préservation de notre vie privée, ainsi que de rester conscient des risques potentiels associés à cette pratique. En adoptant une approche réfléchie et critique, nous pouvons tirer le meilleur parti des réseaux sociaux tout en protégeant notre bien-être et notre sécurité.

 



Aziz à Ghazouani : Vous Devez Vous Affranchir de Cette Bande Qui Vous Conduit au Creux de la Vague

Screenshot_20240524-125930_GoogleL’ancien président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont la candidature à l’élection présidentielle du 29 juin prochain n’a pas été validée par le Conseil Constitutionnel, vient d’adresser une lettre ouverte au Président et candidat à sa propre succession Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani. Cette lettre semble être une conversion rusée d’un programme politique mis en veilleuse par l’ex-homme fort de Nouakchott, à activer au cas où il serait autorisé à participer au marathon présidentiel en perspective. Aziz y fait l’apologie de sa décennie.

### Le Contexte Politique

La [lettre ouverte de Mohamed Ould Abdel Aziz intervient dans un contexte politique tendu. Le Conseil Constitutionnel a rejeté sa candidature, ce qui a suscité de vives réactions dans le paysage politique mauritanien. Aziz, connu pour son franc-parler et ses critiques acerbes, utilise cette lettre pour exprimer ses préoccupations et ses recommandations à l’égard de la gouvernance actuelle. ### Les Critiques d’Aziz Dans sa lettre, Aziz critique sévèrement l’entourage de Ghazouani, qu’il accuse de mener le pays vers l’abîme. Il exhorte Ghazouani à se libérer de cette « bande » qui, selon lui, conduit le pays au creux de la vague. Aziz met en avant les réalisations de sa propre décennie au pouvoir, soulignant les progrès et les réformes qu’il a initiés. ### Les Réalisations de la Décennie d’Aziz Aziz ne manque pas de rappeler les succès de sa présidence. Il mentionne notamment : – La stabilisation économique – Les réformes institutionnelles – Les projets d’infrastructure – La lutte contre la corruption Ces réalisations, selon lui, ont jeté les bases d’une Mauritanie moderne et prospère. ## Les Recommandations d’Aziz

### Une Gouvernance Transparente

Aziz appelle à une gouvernance plus transparente et responsable. Il insiste sur la nécessité de renforcer les institutions démocratiques et de promouvoir la participation citoyenne. Selon lui, une gouvernance transparente est essentielle pour restaurer la confiance du public et assurer un développement durable.

### La Lutte Contre la CorruptionL

a lutte contre la corruption est un autre point clé de la lettre d’Aziz. Il exhorte Ghazouani à intensifier les efforts pour éradiquer la corruption à tous les niveaux de l’administration. Aziz propose des mesures concrètes, telles que : – La mise en place d’une commission indépendante de lutte contre la corruption – La transparence dans les marchés publics – La protection des lanceurs d’alerte

### Le Développement Économique

Aziz met également l’accent sur le développement économique. Il souligne l’importance d’investir dans les secteurs clés, tels que l’agriculture, l’industrie et les technologies de l’information. Selon lui, une économie diversifiée et dynamique est essentielle pour créer des emplois et améliorer le niveau de vie des citoyens. ### La Cohésion Sociale La cohésion sociale est un autre thème central de la lettre d’Aziz. Il appelle à des politiques inclusives qui favorisent l’égalité des chances et la justice sociale. Aziz insiste sur la nécessité de lutter contre les inégalités et de promouvoir l’unité nationale. ## Conclusion La lettre ouverte de Mohamed Ould Abdel Aziz à Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani est un document riche en critiques et en recommandations. Elle reflète les préoccupations de l’ancien président quant à l’avenir de la Mauritanie et son désir de voir le pays progresser sur la voie de la démocratie et du développement. Aziz exhorte Ghazouani à se libérer des influences néfastes et à adopter des politiques qui favorisent la transparence, la lutte contre la corruption.

Voici l’intégralité de la lettre

Monsieur le Président,

Je m’autorise à vous écrire aujourd’hui prenant à témoin notre cher PEUPLE, parce que mon inquiétude est grandissante quant à la situation du pays. Le cheminement qu’il prend me semble le conduire vers un précipice. Un précipice d’autant plus dangereux qu’il est provoqué par une gestion désastreuse et primitive de l’Etat qui érige le tribalisme, le clanisme ravivant par la même le sectarisme et le communautarisme. De même l’accroissement de la corruption, de la gabegie et du laisser aller ainsi que le manque d’autorité à la limite de l’absence de souveraineté. Aussi l’empiètement des « instructions, ordres» sur un fonctionnement régulier de l’Etat que prône le respect de la CONSTITUTION et des LOIS de la RÉPUBLIQUE. L’usage excessif et impudent des moyens et des forces de l’Etat à des fins partisanes.

Monsieur le Président,

Vous n’êtes pas sans savoir que la situation que nous vivons ou plutôt qu’endure ce PEUPLE désarçonné aujourd’hui, n’est pas celle pour laquelle je vous aviez convié un jour de 2005. À l’époque ce n’était pas pour une mainmise sur le pouvoir, du temps où vous étiez le Colonel MOHAMED OULD MOHAMED AHMED, non encore amarré à la «nomenklatura nationale » je vous ai associé à un projet, le mien pour le bénéfice de notre pays, pour que le PEUPLE se libère et puisse s’émanciper de ses démons, pour qu’enfin notre chère MAURITANIE puisse être comptée parmi les pays où les libertés, la justice et la démocratie sont de mises. Ce qui n’a pas été facile car les braises des feux éteints, ont vite rallumés les feux et il a fallu que nous intervenions une deuxième fois pour recadrer les choses et maintenir un cap que beaucoup ne souhaitaient ni ne voulaient pour le pays.

Celui de la démocratie, de la justice, des libertés, de l’Etat de droit et surtout, et surtout le respect des biens publics et leurs utilisations avec rationalité et parcimonie. Ce qui nous a permis durant la décennie 2009-2019 de faire des avancées probantes dans tous les secteurs de la vie de la nation. Une armée squelettique à l’état de mort cérébrale a été ravivée et est venue à bout d’une insécurité ambiante qui menaçait la pérennité de l’Etat sous toutes ses formes politiques qu’économiques. Un système de santé pour qui un plateau technique des plus performants a été mis en place avec la multiplication des hôpitaux, la création d’hôpitaux spécialisés ayant révolutionné et rapproché les soins de santé de malades souvent démunis.

Notre système éducatif qui ne faisait que produire des chômeurs invétérés car ne répondant pas aux besoins du marché de l’emploi s’est vu doté d’une infrastructure moderne et d’un recadrage permettant la diversification et l’adéquation des formations aux besoins de l’emploi. Les grandes villes du pays dont la capitale Nouakchott et les principales villes du sud-est qui souffraient de soifs récurrentes ont été pourvues d’infrastructures hydrauliques nécessaires. Les capacités de production de l’énergie ont été multipliées par 12 au bas mot en moins de 10 ans passant ainsi de 42 MW à plus de 540 MW dont plus de 40 % est produite à partir du solaire, de l’Eolien et de l’hydroélectricité.

L’infrastructure routière, portuaire et aéroportuaire s’est développée d’une manière sans précédent; plus de 3.400 km de routes bitumées reliant désormais toutes les régions du pays et l’essentiel des chefs lieux de départements. De nouveaux ports stratégiques pourvus de toutes les composantes des services ont été érigées pour developper les industries de pêche, les échanges commerciaux et participer à la sécurisation de notre façade maritime. La construction de l’aéroport international OUMTOUNSI de Nouakchott ainsi que la restauration des aéroports de l’intérieur concomitamment avec la création de la compagnie nationale de transports aériens a participé à désenclaver le pays et à renforcer notre souveraineté aérienne recouvrée par la gestion de notre espace aérien longtemps gérée de l’extérieur. Aussi le transport urbain et interurbain a été sensiblement amélioré par les facilités accordées aux promoteurs du secteur.

Les objectifs ambitieux visés dans le domaine de l’agriculture et de l’élevage ont permis de remettre sur les rails ces deux secteurs vitaux pour le pays pour leur contribution à l’indépendance alimentaire du pays; ainsi pour la denrée principale qu’est le riz la production nationale a pu couvrir 85% de nos besoins et la production laitière s’est sensiblement améliorée par le fait de l’amélioration de la race bovine à travers l’insémination artificielle ainsi que l’état de santé du cheptel. La plupart des arsenaux juridiques ont été revisites pour protéger nos ressources maritimes halieutiques et minières onshore et offshore améliorant par la même les recettes de l’Etat tout en se focalisant sur le respect de l’environnement.

L’Etat civil longtemps négligé, source de tous les problèmes, revendications et objet de manipulations a été pratiquement assainie par son passage au système biométrique sécurisé répondant aux normes exigées par le contexte international. Dans le domaine de la liberté d’expression et des droits de l’homme des avancées significatives ont été réalisées par la multiplication des chaînes de télévisions privées et libres, plus de censure de journaux et la déculpabilisation des délits de presses. Les partis politiques ont proliféré atteignant le nombre de la centaine et aucune détention pour des raisons purement politiques n’a été enregistrée. Deux dialogues politiques ouverts à tous, ont permis de consolider notre démocratie avec des révisions constitutionnelles qui ont respecté et l’intérêt du pays et la volonté du peuple.

Voilà, Monsieur le Président de manière succincte ce qui a pu être fait durant la décennie passée malgré l’héritage lourd laissé par les gestions précédentes de l’Etat et l’insuffisance des moyens et les difficultés à surmonter que vous n’étiez pas censé ignorer.

Aujourd’hui et après que votre mandat est arrivé à son terme vos collaborateurs ministres qui s’égosiller en disant qu’ils étaient avec un Président avenant, affable et fédérant; qu’ont ils fait de vos cinq ans, ? Qu’ont-ils fait pour le pays, ???Qu’ont-ils fait de son infrastructure qui était plus ou moins au point; ??L’ont-ils amélioré,?? L’ont-ils entretenu, ?? L ’ont-ils conservé à défaut de pouvoir initier de nouveaux projets structurants pour le pays au moment où ils chantaient à tout vent qu’ils ne se sont jamais sentis Ministre avant votre arrivée. Et au moment où leur budget a été multiplié par deux.

Monsieur le Président,

Peut être que je vais vous surprendre peut être que non; en vous disant que rien n’a été fait durant ces cinq dernières années à part deux échangeurs dont l’un est terminé et l’autre toujours à l’état de projet; échangeur d’ailleurs projeté de mon temps et dont le financement obtenu auprès de la République Populaire de Chine, a été retardé par mes soins parce que je l’ entrevoyais plus grand et au carrefour Madrid goulot d’étranglement de la circulation de la ville.

En dehors de ça, rien de vraiment significatif ne m’a semblé avoir été réalisé. Le pays qui par sa diplomatie rayonnante, s’était frayée une place d’honneur dans le concert des nations et participait énergiquement aux résolutions des problèmes internationaux se retrouve aujourd’hui confiné au rôle de supplétif de l’Union Européenne dans ses tracasseries contre nos frères africains en migration. Renonçant ainsi à son rôle d’acteur au profit de celui de figurant pour les petites taches qui ne font ni bonheur ni honneur à la nation et qui ne font qu’estomper sa voix dans les forums internationaux

L’essentiel de l’infrastructure laissée sur place à mon départ a souffert du manque d’entretien et de négligence. Cette insouciance n’a pas épargné les hôpitaux ou l’un des plus importants a été fermé purement et simplement mettant en danger ses patients et tous ces équipements sophistiqués avant d’être réouvert deux ans après . L’hôpital d’oncologie aussi peine à maintenir ces équipements en état constant de marche constitués d’accélérateurs de particules à la pointe de la technologie.

L’électricité sensée ne plus être le souci du citoyen autant que de l’industriel dans les principales villes du pays où l’indifférence et la corruption ont caractérisé la gestion des installations, nous ramenant aux années des ténèbres.

Comment se fait-il Monsieur le Président que vous ignoriez que nos citoyens souffraient du manque d’électricité ces derniers temps, comment vos collaborateurs à charge de l’énergie peuvent-ils justifier cela. La ville de Nouadhibou pour votre information a été dotée au début de mon premier mandat de 22 MW qui a hissé sa production à presque 30MW. Il se trouve aussi qu’elle est à environ 60km de la centrale éolienne de BOULENOIR de 100 MW et qu’en plus elle est interconnectée à Nouakchott avec tout ce que ça offre comme possibilités. De ce fait ni la ville de Nouakchott ni Nouadhibou ne doivent manquer d’électricité.

Nouakchott dont les besoins ne dépassaient guère 110mw en 2019 ne peut guère consommer toute sa production qui se résume en :( 180MW. 36MW. 42mw anc.Ct Thermique s 55MW EPV. 15 MW-EPV . + Plus au moins 30MW -OMVS hydr-elec). L’eau aussi qui a manqué aux habitants de Nouadhibou est à imputer à l’immobilisme de votre gouvernement, cette localité en 2019 recevait de la nappe de Boulenoir 18.000m3 d’eau et une amorce de dessalement avait été commencée avec 2 usines de dessalement chacune de 5 000m3 pour les porter ensuite à 4 après . Cinq ans après aucun effort n’a été fait pour résoudre ce problème qui est allé s’accentuant ; sauf cet aveu d’impuissance tardif de votre part et une résignation mal à propos.

Mais à l’insouciance et à la négligence rien ne peut résister. La capitale qui était assurée d’une production de 240 000 M3 d’AFTUT SAHLI sans compter les 60.000 M3 d’IDINI et dont les besoins ne pouvaient dépasser les 140 000m3 en période de chaleur a été plongée dans la tourmente de la soif qui nous a ramené vingt ans en arrière.

TOUS ces reculs dans les performances et la médiocrité des prestations qui n’ont épargné aucun des secteurs publics ne sont que le reflet de l’incompétence d’un pouvoir exécutif adossé à un pouvoir législatif qui tous, à cause de leurs avidités se sont ligués contre ce PEUPLE paisible créant une bulle autour de vous et vous empêchant de voir et de vivre la réalité du pays. En jetant un regard rapide sur la gestion des finances publiques et des dépenses de l’Etat on s’en rend compte vite; ils s’attribuent tous les avantages financiers et matériels, indemnités, augmentations de leurs salaires, attributions de terrains, trains de vie démesurés ..etc… Sous votre responsabilité et votre autorité tout est fait pour que le pays soit fragmenté en deux groupes, un groupe qui administre le pays et qui allié à certains hommes d’affaires et rapaces, s’accapare désormais de toutes les ressources du pays et un deuxième groupe qui représente le reste du peuple, la bête de somme, laissé pour compte subit frontalement toutes les tribulations, cherté et rudesse de la vie, chômage, tracasseries administratives et désormais les restrictions des libertés instaurées par une loi dite des symboles pour les étouffer davantage.

Monsieur le Président, votre bilan à ce qu’il paraît a été un échec, le pays durant cinq ans n’a connu aucune avancée dans quelques domaines que se soient. Et vous tenez, ou, vous êtes poussé, à vous représenter pour un deuxième mandat par ceux-la même qui ont mis le pays dans cette situation dramatique. Cette candidature mal à propos, certes constitutionnelle, se trouve être entachée par son contexte et les jeunes pour lesquels vous vous présentez ne sont plus ici, ils ont en grande partie émigré pour ne pas succomber à la famine ou finir leurs jours dans les geôles de votre ministère de l’injustice.

Monsieur le Président il vous seyait de ne pas prendre ce risque ni pour vous ni pour le pays. Vous auriez dû vous inspirer du Président français, François HOLLANDE, qui après avoir fait son bilan quinquennal s’est retiré sur la pointe des pieds mais dignement. Mais les “démons” ceux du pays, ceux là même qui gravitent et ne cessent de graviter « en électrons nocifs” autour de tous les pouvoirs en ont décidé autrement. Ce sont les mêmes qui en 2019 souhaitaient pour eux à travers ma personne un TROISIÈME MANDAT. En voulant coûte que coûte vous garder à leurs services ils n’ont pas hésité à user de tous les subterfuges et stratagèmes vils et sordides pour vous sélectionner des adversaires sur mesure.

Les institutions de la République de même que ses lois ont été bafouées pour la circonstance, seuls désormais dans le pays les ministères chargés de fliquer ou de brider les citoyens tournent à plein régime apportant désolations, amertumes et écœurements aux citoyens victimes et résignés. Toutes les économies de l’Etat, si économie il y’a ont été mobilisées pour accorder des salaires substantiels aux maires et des allocations conséquentes en sus d’importantes indemnités qu’ils avaient déjà aux WALI et HAKEM pour les motiver et les rendre plus réactifs à servir les vils desseins de notre cartel “ démoniaque ” national et à les rendre assujettis. Un bonus d’ailleurs leur sera accordé prochainement c’est celui du dépeçage du reste du territoire à travers les lotissements de terrains et leurs “attributions”. Tout ce dédain et cette arrogance sont menés par votre proche et ministre au nom d’un soutien borné et d’un ressentiment haineux jusqu’à en perdre décence et raison.

Monsieur le Président, il vous appartient de vous réveiller de cette torpeur dans laquelle vous êtes plongé au grand dam de ce peuple par cette bande sans loi ni foi qui mène le pays inéluctablement vers la désintégration. Cette élection qu’ils ont programmée d’organiser et pour laquelle ils ont préparé toutes les formes de fraude en amont et en aval ne fera qu’intensifier les divisions et ne vous donnera aucune légitimité. Une élection à laquelle les candidats porteurs de projets palpables et qui caracolent en tête de tous les sondages ont été empêchés n’aura aucune valeur à l’intérieur comme à l’extérieur. Cette démarche d’empêcher des candidats de se présenter aux élections m’a été demandée à travers vous par cette même bande et avec insistance à deux reprises durant les présidentielles de 2019. A l’époque il s’agissait de bloquer les candidatures de Feu KANE et de BIRAME; démarche que j’ai rejeté la trouvant néfaste pour le pays et contraire à mes principes. Et aujourd’hui que vous êtes au pouvoir et que désormais vous êtes SE MOHAMED OULD CHEIKH GHAZWANI vous, vous laissez mettre en pratique les préceptes de cette “bande” qui vont pulvériser le peu de crédibilité à laquelle pouvait prétendre notre démocratie meurtrie.

Sachez, Monsieur le Président qu’un pouvoir honni, conspué ne peut perdurer, et les soutiens de circonstances internes ou externes ne sont pas une garantie de stabilité pour le pays ni une assurance vie pour l’autocratie et la tyrannie. Ayez à l’esprit les sorts réservés à certains hommes d’Etat qui bénéficiaient de soutiens de grandes puissances et qui ont fini leurs jours dans l errance sans pouvoir être enterrées chez eux, (le congolais MOBUTOU, le SHAH d’Iran REZA PAHLAVI, …, et plus près de nous encore et plus récent).

Il vous appartient à vous et à vous seul de vous affranchir de cette bande qui vous conduit au creux de la vague et pousse le pays vers l’abîme; en reprenant et suivant les choses de plus près et en ouvrant les élections à tous les candidats conséquemment crédibles et en respectant la séparation des pouvoirs, source de tous les problèmes. Vous êtes le garant de la constitution de par votre état de Président de la République. Il n’est pas encore tard pour sauver la situation et faire de notre pays, un pays dont le processus démocratique est durable et qui renforce ses institutions par une élection libre et transparente et qui rassure. Un geste, une action de votre part vous lave de tout et sauve le pays; faire réouvrir les candidatures à l’élection, et accepter un débat télévisé ou tous les candidats vont se mesurer les uns les autres par respect au peuple et présenter leurs programmes. Vous n’en sortirez que grandi, lavé de tous griefs et reproches. Les Mauritaniens peuvent avoir la mémoire courte et même être parfois amnésiques s’il le faut surtout, s’il s’agit de renoncer à leurs droits et pardonner pour sauver et le pays et la cohésion nationale.

Trois possibilités s’offraient à vous, la première vous a échappé en vous portant candidat, la deuxième rattrapable, laisser l’ensemble des candidats se présenter et le PEUPLE votait librement et choisir son Président comme nos voisins du sud, nos frères les sénégalais, désormais nos aînés en démocratie et la troisième celle non souhaitable, vous laisser les choses continuer à vous échapper et vous exposez le pays à toutes les dérives et sur ce plan vos compatriotes ne manquent pas d’ingéniosité.

 

MOHAMED OULD ABDEL AZIZ

CANDIDAT AUX ÉLECTIONS

PRÉSIDENTIELLES 29 JUIN 2024

 

https://ladepeche.mr/?p=9761

 



L’Armée mauritanienne du recrutement à l’avancement: Radioscopie de deux mamelles à surveiller

La valeur du militaire en général et de l’officier en particulier ne se mesure pas par le nombre d’années d’étude, ou par sa caverne d’Ali Baba, mais tout simplement par son professionnalisme qui doit réverbérer un comportement irréprochable.

A chaque fois qu’on se penche sur une entité à caractères humain ou animal, l’on constate qu’elle nécessite une force destinée à la sécuriser. Dans le règne animal nous avons l’exemple parfait de l’organisation de la fourmilière quand même qu’il y a des soldats qui protègent la reine de toute intrusion extérieure.
Et dire que l’instinct grégaire chez les fourmis, permet aux soldats de jouir de dispositions et de statut particuliers. Aussi, là où il y a un groupe de personnes, il y a toujours eu des hommes et des femmes ayant pour mission de les soustraire des agressions de leurs semblables, les humains.
Dans les sociétés modernes constituées en états-nations ce rôle est dévolu à l’institution militaire et la Mauritanie ne souffre pas d’exception. Mieux, en République islamique de Mauritanie, l’Armée est plus que nécessaire car c’est d’elle que dépend la stabilité du pays dans un environnement socio-culturel tumultueux, très peu poreux, en tout cas jusqu’à nos jours, à l’encrage de la notion de nation.
Si l’Armée est indispensable à l’existence même de notre pays, elle se doit donc d’être elle aussi exemplaire dans tous les domaines inhérents à son organisation intérieure et professionnelle; ce qui demande plus de justice et d’équité pour tous. Ainsi le principe primordial civique veuille qu’on rentre dans l’Armée par patriotisme en ayant comme ambition d’avancer de grade en grade, jusqu’au sommet de la hiérarchie, qui ouvre souvent les portiques de la gloire.
En effet le seul avantage légitime qu’on peut tirer d’une carrière militaire, c’est l’avancement au mérite. Ni plus, ni moins. Il arrive que durant sa carrière, l’on obtienne un commandement « juteux », comme on dit, ou un poste de « privilège ». Tout cela n’est qu’un épiphénomène, un appoint en trompe-l’oeil qui ne doit point influer sur les vertus cardinales d’un militaire valeureux, mais au contraire, ce genre d’émoluments ne doit être qu’une sorte d’ aide-pédagogique destinée à raffermir l’officier dans l’exercice de sa noble mission.
Ceux qui procèdent donc au recrutement sont responsables du meilleur avenir de leur Armée, et ils doivent répondre de leurs actes en cas de failles. Quant à l’avancement, ceux qui le décident et ayant de ce fait obtenu le statut de décideurs, doivent savoir qu’ils ont plus de responsabilité morale vis à vis de leur Armée que les recruteurs. Car de leurs seules décisions prises à partir du plus petit échelon de l’unité élémentaire, dépendent alors les futures défaites ou mieux, les nécessaires victoires qui seront consignées dans les annales de l’histoire de la nation, lors de la marche à l’ennemi.
N’oublions pas que le seul salut du militaire est de combattre de l’exorde à l’épitaphe, autrement du début jusqu’à la mort. Ceux qui n’ont pas cette maxime à l’esprit, trahissent leur patrie dès leur recrutement. On ne vient pas dans l’Armée pour chercher ni argent, ni plaisirs hédonistes, mais plutôt pour une gloire spartiate, s’il le faut par les « larmes et le sang » selon l’expression de l’ancien premier ministre anglais W Churchill.
A/ Le recrutement:
Si vous devez construire une maison mais hélas avec un soubassement en cendre, vous récolterez les conséquences néfastes plus tard !!! C’est pareil pour l’Armée nationale depuis quelques années. Le recrutement des officiers est devenu un casse-tête pour l’Etat-Major National. Même si on exige le baccalauréat pour le recrutement des EOA (élèves officiers d’Active), celui qui l’a passé, l’a souvent obtenu frauduleusement, ou a falsifié le diplôme. Il est rare de trouver des élèves au niveau acceptable, puisqu’ils sont souvent enfants de ministres, de politiciens véreux ou de hauts gradés exerçant dans les forces armées et de sécurité.
Pour parer à la dévaluation des moeurs et de l’éthique qui gangrène certaines couches aisées, il est préférable de recruter les futurs cadres de l’Armée chez les classes moyennes, les couches défavorisées qui détiennent encore le sens des valeurs ancestrales, de l’opiniâtreté dans le travail et surtout de probité. Le niveau intellectuel n’est pas le seul critère d’aptitude à vouloir embrasser une carrière militaire.
La moralité, l’intégrité physique, le civisme sont des critères sérieux à prendre en considération. Il faut éviter de recruter des drogués, des alcooliques, des délinquants etc…au péril d’avoir des unités militaires commandées par des officiers de mauvaise moralité, inaptes au commandement, pour que le jour « J », ils prennent la poudre d’escampette devant l’ennemi. Or le propre d’un militaire engagé , c’est de combattre dignement jusqu’à la mort. Il faut respecter la mémoire de ceux comme Soueidatt Ould Wedad, Ba Ibra Demba, Dieng Nadhirou, Tajou, Abou Diakité etc.. qui sont partis combattre et qui sont tombés au champ de l’honneur.
N’oublions pas non plus de valoriser la mémoire du soldat inconnu, matérialisée par la mort de milliers d’entre eux (militaires du rang et cadres sous-officiers). Il faut toujours penser à ces(ses) frères d’arme, disparus pendant la guerre du Sahara ou sous les feux des terroristes, ou ailleurs.
B/L’Avancement:
Une fois qu’on est recruté, le noeud gordien à toute carrière militaire est un avancement qui doit se dérouler selon les normes édictées par le règlement militaire en vigueur Si l’avancement est au choix du commandement, ce dernier ne peut se baser que sur des critères de vérité comme en sciences normatives. Le contraire de ce contrat biaiserait la trame intellectuelle qui court à travers l’étanchéité de la notion même de justice militaire. Un chef qui donne des ordres au nom du droit et exige qu’ils soient appliqués, se doit d’être lui-même irréprochable, équitable dans ses actions, juste dans ses prises de décisions.
Au début dans l’Armée l’avancement était une histoire de parentèle, de copinage, pire de corruption passive. Après un quart de siècle dans la grande muette, après 6 années de grade de sous-lieutenant, 11 ans de grade de lieutenant et 7 ans de grade de capitaine (jusqu’au 8 juin 2003),je suis en mesure de parler du sujet avec des preuves irréfutables. Heureusement que depuis le milieu des années 2000, les choses ont commencé à changer, avec le général Ghazwani comme chef d’état-major.
Sauf pour le grade de général, dont le monopole était entre les mains du président de la république, Mohamed Ould Abdel Aziz, jusqu’en 2019.. Depuis 2 à 3 ans la question du recrutement et de l’avancement commencent à capter l’attention des chefs. L’actuel Cemga le général de division Moktar ould Bollé Chaabane n’appartient à aucune tribu. Depuis 1979 que je le connais, je ne l’ai jamais entendu parler de son appartenance à tel ou tel ensemble tribal, contrairement à la majorité des mauritaniens, moi y compris.
Pourtant c’est cette appartenance supposée tribale ou ethnique qui empêche la Mauritanie de se hisser au rang de nation en général et à l’armée de se défaire de ses tares congénitales. Ce n’est pas pour rien qu’on parle d’officiers de l’ Adrar, d’officiers de l’Est, d’officiers Peuls etc…C’est Maawiya qui a commencé avec le régionalisme. Avant la démocratisation du pays, tous les commandants des régions militaires étaient des officiers de l’Adrar, de facto membres du comité militaire.
Avec la création du Basep à la fin des années « 80″, pour servir dans cette unité présidentielle, votre maman devrait accoucher au-delà de Oum Tounsi, ou au-delà ou en deçà d’Akjoujt. Le 1er CPOS (1985-86), les sujets ont fuité. L’appartenance à la tribu du secrétaire chargé de la correction des sujets, quand il y a un test d’admission au brevet de capitaines, détermine les résultats. Car seul le secrétaire connaît le numéro secret donné à chaque candidat.
A deux ou trois reprises les intéressés font admettre le maximum de leurs cousins. Malheur aux officiers compétents qui n’ont jamais voulu tricher !!! Tout ça est du passé, car les officiers se bousculent désormais au grade de commandant (DEM: diplôme d’Etat-major) et au grade de colonel (BMS: brevet militaire supérieur).Franchement avec le Cemga actuel Moktar Ould Bollé, qui n’a ni « cousin ni oncle » dans l’Armée, les choses commencent à changer; dans tous les domaines structurel, social, professionnel. Mais le chantier est vaste, même si la volonté y est.
Quand un chef n’est pas trop porté sur l’argent, il peut « rendre à César, ce qui appartient à César « .Actuellement tout va dans le bon sens et les gens commencent à se défaire des vieilles habitudes nuisibles à l’image du pays et à son Armée. Et c’est tant mieux./.
ELY SIDAHMED KROMBELE, FRANCE
Source Cridem


La CEDEAO face aux défis des coups d’État au Sahel

Depuis les récents coups d’État au Mali, au Burkina Faso et au Niger, la CEDEAO (Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest) est confrontée à des défis majeurs. Malgré ses efforts, l’organisation semble avoir du mal à prendre des décisions fermes pour ramener les putschistes à l’ordre constitutionnel. Pendant ce temps, les opportunistes politiques ont trouvé dans cette situation une occasion de renforcer leurs régimes, en profitant des hésitations de la CEDEAO.

La dernière proposition de ces pays est de quitter la CEDEAO. Même pour un observateur novice, il est évident que ces trois pays ont davantage besoin du soutien de la CEDEAO que tout autre pays. Ils sont enclavés, confrontés à des problèmes de terrorisme et ont l’un des PIB les plus faibles au monde. Depuis l’annonce de leur retrait, la CEDEAO est en ébullition, comme si la sortie de ces pays allait conduire à l’implosion de l’organisation. Il est temps de se ressaisir et de reconnaître que les manœuvres des militaires visent simplement à alléger la pression sur eux-mêmes et à se maintenir au pouvoir.

Le discours nationaliste qu’ils prônent, en particulier le petit capitaine qui cherche à jouer le rôle de Sankara, n’est qu’une illusion. Ils ont simplement changé de tuteur, passant de la France à la Russie, sans quoi ils n’ont rien à être fiers. Feu Sankara s’était tourné vers son peuple et avait renoué avec les valeurs fondamentales, sans se soumettre à une puissance étrangère.

Il est essentiel pour la CEDEAO de faire preuve de fermeté face à ces situations de crise. Les coups d’État ne doivent pas être tolérés, car ils sapent les progrès démocratiques réalisés dans la région. La CEDEAO doit prendre des mesures concrètes pour restaurer l’ordre constitutionnel, soutenir les pays touchés dans leur lutte contre le terrorisme et aider à stimuler leur développement économique.

Le Sahel est une région stratégique pour la stabilité de l’Afrique de l’Ouest, et la CEDEAO doit jouer un rôle central pour résoudre les problèmes auxquels elle est confrontée. Il est temps de mettre fin aux gesticulations stériles et d’agir avec détermination pour préserver les valeurs démocratiques et promouvoir la prospérité de la région.



La crise israélo-palestinienne: un appel à la responsabilité international

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Chers lecteurs,

Aujourd’hui, je souhaite aborder un sujet qui me tient particulièrement à cœur : la crise israélo-palestinienne. En tant que témoin des événements déchirants qui se déroulent actuellement à Gaza, je ne peux m’empêcher de ressentir une profonde tristesse et une frustration grandissante face à cette situation complexe.

Permettez-moi de commencer par souligner le rôle majeur que joue les États-Unis dans ce conflit. Il est indéniable que les pays arabes, et en particulier ceux du Golfe, sont devenus des alliés précieux de l’oncle Sam. Cependant, lorsque l’on regarde de plus près les bombes et les missiles utilisés par Israël dans son offensive à Gaza, il est impossible d’ignorer leur origine américaine. Cette complicité soulève des questions cruciales quant à la position de l’administration Biden, qui se dit préoccupée par la situation, mais qui tarde à agir.

Dans ce contexte, je suis frappé par le courage et la détermination de l’Afrique du Sud, le pays de Madiba, qui a osé porter plainte contre Israël pour génocide devant la Cour pénale internationale de La Haye. Cette action est un appel à la justice et à la responsabilité internationale, et je ne peux que saluer cette initiative. Cependant, je suis profondément déçu par le silence coupable de nombreux pays arabes qui, malgré leur proximité géographique et leur influence régionale, semblent rester passifs face à cette tragédie humaine.

C’est un moment où nous devons tous faire preuve de courage et d’empathie envers le peuple palestinien, qui subit des souffrances inimaginables. Il est temps que la communauté internationale se lève et agisse pour mettre fin à cette violence aveugle et à cette injustice persistante. C’est notre devoir de défendre les droits de l’homme et de promouvoir la paix dans le monde.

En conclusion, je lance un appel à tous les lecteurs pour qu’ils se tiennent informés, qu’ils expriment leur solidarité envers le peuple palestinien et qu’ils fassent pression sur leurs gouvernements pour qu’ils agissent. Ensemble, nous pouvons faire entendre notre voix et espérer que la paix tant attendue puisse enfin être réalisée.

Restons unis dans cette quête de justice et de paix.

Ndiaye



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Les adolescents et l’amour a l’heure du numérique

L’amour des adolescents de nos jours est indéniablement influencé par le virtuel et l’intelligence artificielle. L’avènement des médias sociaux, des applications de rencontres et de la communication en ligne a considérablement modifié la façon dont les adolescents interagissent et développent des relations amoureuses.

 

Tout d’abord, il est important de reconnaître que les adolescents d’aujourd’hui sont nés dans un monde où la technologie est omniprésente. Ils ont grandi en utilisant des smartphones, des réseaux sociaux et des applications de messagerie, et ils sont souvent très à l’aise avec ces outils. Par conséquent, ils sont plus enclins à utiliser ces plateformes pour explorer et exprimer leurs émotions amoureuses.

 

Les médias sociaux jouent un rôle central dans la façon dont les adolescents entretiennent des relations amoureuses. Ils offrent un moyen facile de se connecter avec d’autres personnes partageant les mêmes intérêts et de développer des liens émotionnels. Cela peut être à la fois positif et négatif. D’une part, les adolescents ont la possibilité d’explorer et de rencontrer des personnes qu’ils n’auraient peut-être jamais rencontrées autrement, élargissant ainsi leurs horizons. D’autre part, cela peut également conduire à une dépendance excessive aux médias sociaux et à une pression constante pour maintenir une image en ligne parfaite, ce qui peut avoir un impact négatif sur leur estime de soi et leur bien-être émotionnel.

 

De plus, l’intelligence artificielle a également un impact sur l’amour des adolescents. Les applications de rencontres utilisent des algorithmes sophistiqués pour analyser les préférences et les comportements des utilisateurs afin de leur suggérer des partenaires potentiels. Cela peut faciliter les rencontres et les connexions, mais cela peut aussi conduire à une approche plus superficielle des relations, où les adolescents sont plus enclins à juger les autres en fonction de leur apparence ou de leur profil en ligne plutôt que de se concentrer sur des traits de personnalité plus profonds.

 

En outre, l’IA peut également influencer les interactions sociales des adolescents par le biais de chatbots et de programmes de messagerie automatisés. Les adolescents peuvent interagir avec ces entités virtuelles, souvent conçues pour simuler des conversations amoureuses ou amicales. Bien que cela puisse offrir une certaine forme de soutien émotionnel ou de compagnie, cela peut aussi créer une dépendance à l’égard de ces interactions virtuelles, ce qui peut nuire aux relations réelles et à la capacité de communication en face à face.

 

Il est important de souligner que ces changements ne sont ni positifs ni négatifs en soi. L’évolution des relations amoureuses des adolescents est un phénomène complexe et multifacette, influencé par de nombreux facteurs. Les médias sociaux et l’IA peuvent offrir de nouvelles opportunités et des défis uniques. Cependant, il est essentiel que les adolescents reçoivent une éducation et une orientation appropriées pour naviguer dans ces environnements virtuels, afin de préserver leur bien-être émotionnel et de développer des relations saines et authentiques dans le monde réel.


Office des Anciens combattants et Victimes de Guerre:Chronique d’une expropriation

Tous ceux qui ont l’habitude de passer par l’avenue Elhadj Omar Tall qui passe a l’ouest des ilots A à Nouakchott, ont remarqué un changement au niveau de l’Office des Anciens combattants et Victimes de Guerre (OACVG). L’enseigne à changé.  Desormais on lit : AAMRAN (Association des anciens militaires et retraités de l’armée nationale). Le bâtiment à pris un coup de neuf. Que s’est-il passé au juste?

Ni plus ni moins que ce que l’on pourrait appeler une expropriation en bonne et due forme, et ce,  dans un pays de droit.

Une association s’emploie à déposséder un établissement public à caractère administratif de son siège,  avec la complicité de l’état-major, donc logiquelent du ministère de la Défense.

L’AAMRAN a profité du vide laissé a la tere de l’Office des Anciens combattants depuis le décès de son dernier directeur, le 28 juillet 2021. Depuis cette date aucun directeur n’a été nommé et le personnel expédie les affaires courantes.

Après plusieurs tractations, il a été convenu que l’OACVG prête à l’AAMRAN des locaux qu’il  n’utilisait pas.  Mais l’association,  financée généreusement par l’état-major pour des travaux de réfection, à déjà pris tout l’étage et remplacé l’enseigne de l’Office.

Désormais le personnel de l’Office est confiné dans une partie de l’aile sud au rez de chaussée : le bureau du directeur, le secrétariat et la compatibilité. Les anciens combattants qui hébergent  n’ont plus que 3 pièces alors que l’association qui est hébergée dispose de tout l’étage (7 pièces).

Pour s’installer, l’association aurait reçu un financement qui pouvait  lui permettre d’acquérir un siège convenable, mais apparemment seuls les locaux de l’Office lui conviennent. Comme il fallait s’y  attendre, les associations de retraités de la gendarmerie, de la garde et de la police ont également demandé  leur part du gâteau. C’est ainsi que l’association des retraités de la gendarmerie ont reçu le premier bureau de l’aile nord du rez-de-chaussée,  celle des retraités de la garde a hérité du bureau suivant qui était jusque là la chambre du vieux gardien. Quand aux retraités de la police, il ont reçu le garage, à l’angle nord-ouest du bâtiment.

Pourtant il y a eu plusieurs rencontres y compris avec l’attaché militaire de l’ambassade de France qui en principe gère l’office avec le ministère de tutelle, pour arrondir les angles et trouver un compromis, mais en apparence l’association des Anciens militaires et retraites de l’armée bénéficie d’un soutien solide.

Il est vrai que les anciens militaires et retraités de l’armée,  les anciens gendarmes, gardes et policiers méritent tous les égards pour les nombreux services rendus à la Nation. Il est tout aussi vrai que les anciens combattants et victimes de guerre méritent autant  d’égards. Il convenait donc de faire preuve d’élégance  et de respecter les procédures et les textes plutôt que de bousculer les choses…

Rappelons que la premiére maison des Anciens Combatanttants a été construite en 1955  à Boghé. La maison des Anciens combattants qui se trouve à  Nouakchott a ete construite 7 ans plus tard, en 1962. Les deux maisons  administrées par un Établissement public à caractère administratif appelé Office National des Anciens Combattants et Victimes de Guerre ont été pratiquement mises a la disposition de l’AAMRAN, en violation flagrante des textes (protocole d’accord et decrets) par l’administration. Pourtant, plus de 60  anciens combattants sont encore en vie. Au crépuscule de leur vie, ceux qui ont connu les affres de la guerre pour défendre leur patrie,  assistent impuissants à la perte de tout ce qui leur restait : leur  siège.

Depuis de nombreuses années des hommes d’affaires essaient de récupérer la maison des Anciens combattants de Nouakchott. La maison est en effet proche du marché de la capitale, ce qui lui donne une valeur considérable et aiguise l’appétit des un et des autres.

En effet le bâtiment est bordé sur trois côtés d’un très  large couloir qui fait face au marché et à  deux axes qui y mènent. Un couloir qui finira certainement  bientôt  par abriter un véritable centre commercial…

A.H.D

Source initiative News


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